Cyrano

1) Edmond Eugène Joseph Alexis Rostand, né le 1 avril 1868 à Marseille et mort le 2 décembre 1918 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète et essayiste français. Il est l'auteur de l'une des pièces les plus connues du théâtre français, « Cyrano de Bergerac » (1897), Le 8 avril 1890, Edmond épouse Rosemonde en l'église Saint-Augustin de Paris. Rosemonde et Edmond Rostand auront deux fils : Maurice, né en 1891, et Jean (biologiste et académicien français), né en 1894.

Edmond quitte Rosemonde en 1915 pour son dernier amour, l'actrice Mary Marquet. Issu d'une famille bourgeoise commerçante et banquière, il est le fils de l'économiste Eugène Rostand et d'Angèle Gayet (fille d'un riche fabricant de produits chimiques), et l'arrière-petit-fils d'Alexis-Joseph Rostand, un maire de Marseille. En 1887, il présente à l'Académie de Marseille un essai sur "deux romanciers de Provence", Honoré d'Urfé et Émile Zola, qui obtient le prix du Maréchal de Villars.

Edmond Rostand obtient ses premiers succès en 1894 avec Les Romanesques, pièce en vers présentée à la Comédie-Française et en 1897 avec la pièce La Samaritaine, mais la postérité retiendra surtout le succès de Cyrano de Bergerac, qui triomphe dès la première en 1897, alors qu'il n'a que 29 ans. En 1900, il connaît un nouveau succès avec L'Aiglon.

Edmond Rostand est mort le mercredi 2 décembre 1918, à l'âge de 50 ans, de la grippe espagnole, à Paris. Il repose au cimetière Saint-Pierre de Marseille, sa ville de naissance.

2) Hercule Savinien Cyrano dit Cyrano de Bergerac, est un poète et libre-penseur né à Paris le 6 mars 1619, est surtout connu pour sa comédie « Le Pédant joué », son Histoire comique des États et Empires de la Lune, et particulièrement pour avoir inspiré à Edmond Rostand le personnage central de sa pièce « Cyrano de Bergerac ». Les écrits de Cyrano indiquent qu’il possédait un nez anormalement grand, dont il était fier. Descendant d’une vieille famille parisienne, Cyrano de Bergerac n'est pas d’origine gasconne. Le « Bergerac » dont il prend le nom est une terre possédée par sa famille (nommé « Bergerac » à cause de ses anciens propriétaires) que son grand-père avait acquise en 1582, dans la vallée de Chevreuse, à Saint-Forget, en région parisienne. Après avoir passé une grande partie de son enfance à Saint-Forget, Cyrano étudie au collège de Beauvais de Paris, dont le principal, Jean Grangier, lui inspire le personnage principal du « Pédant joué ». Engagé dans les combats qui opposent Français et Espagnols dans la guerre de Trente Ans, Cyrano est blessé en 1639 au siège de Mouzon d'un coup de mousquet à travers le corps. Il est à nouveau blessé en 1640 lors du siège d'Arras, d'un coup d'épée dans la gorge, qui met fin à sa carrière militaire.

Cyrano s'engage dans la carrière littéraire. Son « Pédant joué » est représenté en 1646 et sa « Mort d'Agrippine » en 1653 qui fit scandale. Avant même leur parution, ses œuvres circulent sous une forme manuscrite. On prétend qu'il a rencontré Molière. Même si ce n'est pas le cas, ce dernier lui a emprunté de nombreux passages, en particulier une scène de son « Pédant Joué ». Les œuvres les plus éminentes de Cyrano sont « l’Autre Monde » : l’Histoire comique des Estats et empires de la Lune (1657) et L’Histoire comique des Estats et empires du Soleil, inachevée à sa mort, qui décrivent des voyages fictifs vers la Lune et le Soleil.

Cyrano, décrit par maints auteurs comme homosexuel, devient probablement, vers 1640, l’amant de l’écrivain et musicien D’Assoucy, avant de rompre brutalement en 1650. Lorsque leur relation se transforme en amère rivalité, Cyrano adresse des menaces de mort à D’Assoucy, qui l’obligent à quitter Paris.

Cyrano est blessé, en 1654, par la chute d’une poutre en bois alors qu’il entrait dans la maison de son protecteur, le duc d’Arpajon. On ignore s’il s’agit d’une tentative de suicide ou simplement d’un accident. Abandonné par le duc d'Arpajon, il trouve refuge chez Tanneguy Renault des Boisclairs.

Le 23 juillet 1655, il se fait transporter à Sannois, dans la maison de son cousin Pierre de Cyrano, trésorier général des offrandes du Roi, où il meurt le 28 juillet, à l'âge de trente-six ans. Il est inhumé dans l’église de Sannois.

3) On peut dire qu’il s’agit d’une pièce de cape et d’épée car les personnages sont en costumes avec capes et épées nous avons des scènes de combat, de violence et de rebondissements, tels qu'enlèvements ou duels... qui font rage. Rostand a fait jouer Cyrano comme un mousquetaire. Les scènes de combat exigent, pour être réussies, que le comédien parvienne à réunir des compétences variées : être capable d’occuper tout l’espace en rendant le combat spectaculaire, être capable de maîtriser son souffle et sa diction en exécutant des mouvements qui généralement fatigants, tout en restant visible. Par ailleurs, on notera à quel point Cyrano maîtrise à la fois le verbe et le combat. Il s’impose aux yeux du public comme un mousquetaire exceptionnel.

4) On peut relier ce film à une comédie car parfois la situation en elle-même devient drôle (ex : quand Roxane croit s’adresser à Christian alors qu’en fait elle parle à Cyrano), c’est un quiproquo, on peut le voir dans les gestes comme dans la scène de chez Ragueneau avec les didascalies « Il happe le morceau de pain d’épice », « La bouche pleine », ou bien "à la fin de l'envoi, je touche" puis la scène du balcon où Cyrano pousse son compagnon rétif... De plus avec des positions ridicules les expressions du visage, le ton de la voix, et les costumes parfois extravagants ou ridicules. Ou encore grâce au caractère avec l'autodérision comme dans la rencontre avec les cadets de Gascogne ou dans son aparté quand il est « dégrisé » (« C’est vrai, je suis beau… j’oubliais ») amuse généralement le public ; l’auteur met en scène des personnages qui ont des défauts, pour faire rire, il accentue dessus. Également à travers le comique de mots dont la tirade de Cyrano sur les différentes manières de se moquer de son nez « C’est un roc !... C’est un pic !... C’est un cap !... Que dis-je, c’est un cap ?... C’est une péninsule ! » ou avec un vocabulaire soutenu contrasté avec des mots d’enfants : « c’est un bobo » ou avec un accent particulier. La comédie, met généralement en scène des personnages de différentes classes sociales

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