Corection BTS blanc sur le cadeau
Guide pratique : Corection BTS blanc sur le cadeau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Blisare • 6 Janvier 2016 • Guide pratique • 1 209 Mots (5 Pages) • 880 Vues
- Présentation de l’œuvre en question :
Le thème des objets est par excellence celui qui s’inscrit depuis l’apparition de l’homme sur Terre. En cela, l’œuvre que nous allons traiter dès à présent relate à travers une histoire authentique, le rapport entre un jeune américain et la société moderne de consommation à laquelle il est confronté. Sans plus attendre, nous étudierons une œuvre cinématographique s’intitulant « Into the Wild », paru en 2007, dont l’auteur se nomme « Sean Penn ».
L’histoire reprend un fait réel et tragique vécu par Christopher McCandless, jeune homme d’une vingtaine d’années, fraîchement diplômé et issue d’une famille relativement aisée. Tout d’abord, dès le commencement de l’œuvre, nous percevons que ce jeune protagoniste entretien un rapport quelque peu conflictuel avec sa famille. En effet, contrairement au restant de sa famille vivant en hédoniste (se faire plaisir et faire plaisir aux autres sans nuire à autrui), il adopte une position de retrait à l’égard de cette dernière. C’est pourquoi, Christopher McCandless, dégoûté du monde capitaliste, matérialiste, de surconsommation et individualiste, décide en bon stoïcien (vivre heureux avec peu de moyens (au moins matériellement parlant)) d’abandonner tout ce qu’il estime être un encombrement pour lui. A savoir sa famille, son entourage, à tel point ou ce dernier en arrive au stade de se débarrasser de son véhicule et de la monnaie qu’il lui restait de façon à vivre les prémices de l’humanité, en parfait autarcie. C’est donc démuni de tout objets vains que Christopher McCandless part vivre son rêve, vivre dans la nature, seul avec peu de moyens à sa disposition. Le peu d’objets qu’il détient alors s’inscrivent comme étant nécessaires à sa survie. Ceux-ci étant quelques vêtements, un bardage, un couteau se survie, un fusil de précision, quelques balles nécessaires à son fonctionnement dans le cadre de la chasse, un vieux bus abandonné qui lui sert de logement et tout ce que lui offre la nature. A travers sa péripétie, Christopher McCandless passe différents états, tel l’Arizona, le Dakota avant d’atteindre son but, l’Alaska. Par la suite, il arrive à tel point, ou épuisé, il se sent incapable d’abattre ce que nous pourrions qualifier d’objet nécessaire, à savoir la chaire d’un cerf, accordant ainsi une importance aussi conséquente à la vie de l’animal qu’à la sienne. Enfin, après avoir frôlé la mort à une reprise, mais sauvé in extremis par la civilisation humaine qui aurait été amené à l’aidé à de nombreuses reprises, matériellement parlant et même amoureusement parlant, il poursuit son rêve qui finalement obtient raison de lui en le menant à sa perte. Piégé par une crue, il ne peut rejoindre la civilisation qui aurait pu être en mesure de le soigner puisqu’il absorbe une toxine mortelle issue d’une plante qu’il a malencontreusement confondu avec une plante comestible. Heureux d’avoir vécu pleinement son rêve, il meurt empoisonné dans l’épave d’un bus qui lui a servi de lieu d’hébergement.
Dès lors, le contexte socio historique de cette œuvre s’inscrit dans un contexte critique contemporain et plus précisément à l’égard d’une société capitaliste moderne, orientée vers la surconsommation de biens en tout genre et considérée comme individualiste. Une critique de cette société qui aurai finalement pu se traduire comme étant la solution curative afin que Christopher Mc Candless puisse pallier à l’inéluctable.
Enfin, le film a su connaître l’éloge du grand public puisqu’il mêle deux thèmes principaux qui animent chacun des hommes. C’est-à-dire le rêve, ainsi que le rapport aux objets que nous entretenons au quotidien. En effet, cela nous amène à prendre un certain recul et de nous poser un questionnement sur ce que nous sommes, ce que nous voulons être, ainsi qu’aux rapports que nous souhaitons entretenir avec notre prochain. Enfin, le dernier rapport que nous pouvons remettre en question est celui des objets. Faut-il disposer de peu pour vivre heureux (ex :Gandhi), ou inversement ?
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