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Comment l'auteur réussit-il à réutiliser les règles classiques dans sa scène ?

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Par   •  13 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  800 Mots (4 Pages)  •  661 Vues

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En Europe, la littérature du XXe siècle est marquée par les deux guerres mondiales et d’autres conflits majeur comme la montée du fascisme. Mais c’est après la première guerre, en 1937, que le diplomate et à ses heures perdues écrivain, Giraudoux réécrit le célèbre mythe grec d’Électre. Nous étudierons la tirade du mendiant dans la neuvième et avant dernière scène de l’acte final de cette même tragédie. Ce passage nous raconte la vengeance d’Oreste et d’Électre pour leur père Agamemnon assassiné par leur mère et son amant, Clytemnestre et Egisthe. Après que le mendiant leur révéla les coupables, Oreste s’en alla les tuer tandis que le mendiant fit le récit de leurs assassinats aux côtés de Électre et de la femme Narsès. Nous voulons montrer comment Jean Giraudoux reprend les règles classiques comme le règle de bienséance tout en modernisant la visée morale de sa tragédie. Nous montrerons dans un premier temps que la mort de la mère est un des éléments clé pour comprendre la morale de la scène puis que le décès de l’amant est l’autre élément clé et pour finir nous observerons le rôle du mendiant dans le respect de règles classiques.

I. La punition d’une mère indigne

A. Sa mort sous différents point de vue

Le mendiant raconte son récit sous un point de vue omniscient, il connaît tout de l’histoire et joue le rôle de « voyant ». Il prend le point de vue de deux personnages pour conter la mort de Clytemnestre :

- d’Oreste, il les attaque « en fermant les yeux » comme pour effacer les conséquences de son acte. Il laisse penser que le jeune homme doute presque de sa vengeance, il a peur d’ôter la vie « une mère innocente qu’il tuait ».

- d’Egisthe, quant à lui ne prend pas immédiatement conscience que sa femme est attaquée et pense entendre « une bête qu’on saigne ». Progressivement, il se rend compte que l’animal ne rien d’autre que Clytemnestre et que l’assaillant est son fils.

B. Rattrapée par son passé

Le narrateur n’utilise pas de pronom possessif mais un terme plus global pour définir la femme « Mais tout est sensible dans une mère, même indigne ». Clytemnestre s’est reconstruit une vie et semble avoir oublié ses actions passés, elle ne pleure pas les noms des ses premiers enfants mais le nom de sa fille née de ‘’sa seconde vie’’, « Et elle n’appelait ni Électre, ni Oreste, mais sa dernière fille Chrysothémis si bien qu’Oreste avait l’impression que c’était une autre mère, une mère innocente qu’il tuait ». Elle est rattrapée par son passée malgré avoir tentée de l’oublier.

II. Une longue et dramatique mort

A. Une lutte acharnée

Malgré de nombreux obstacles « Du seul bras gauche sans armes, une reine morte au bras droit avec colliers et pendentifs… », Egisthe lutte pour vivre durant tout le récit et n’abandonne qu’a la fin.

Il subit une mort longue et douloureuse (phrases longues, description étape par étape de son décès).

B. Sa rédemption

Il ne pense pas mériter de mourir en tant que traître « désespéré de mourir en criminel…».Tout au long de sa lutte, Egisthe met en avant le fait qu’il a changer, qu’il n’est plus l’homme qui a tuer Agamemnon mais le roi juste et loyal de son peuple « tout de lui était devenu pur et sacré, …, dans tant de loyauté et d’innocence ». Il croit en sa rédemption et ne souhaite pas mourir en étant coupable. Dans son dernier souffle, il prononce le nom « Électre » en espérant être compris de la jeune femme.

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