Clémence Desrochers
Analyse sectorielle : Clémence Desrochers. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rolaurie • 16 Mai 2018 • Analyse sectorielle • 867 Mots (4 Pages) • 2 554 Vues
Première partie
1- Née le 23 novembre 1933 à Sherbrooke, Clémence Desrochers est la fille du poète Alfred Desrochers et de Rose-Alma Brault. À la fois monologuiste, comédienne, actrice, animatrice et dessinatrice, Desrochers connait un début de carrière dans l’enseignement avant d’aller faire des études au Conservatoire d’art dramatique de Montréal. En 1957, elle fait ses premiers pas sur scène au cabaret Saint-Germain-des-Prés et fut la première femme chansonnière après La Bolduc. Elle fonde non seulement le groupement de chansonniers Les Bozos avec ses camarades, mais aussi la première revue féministe « Les girls » qui connaît un grand succès, en 1969. Parmi ses chansons les plus connues, on peut citer : « Je ferai un jardin », « L’amante et l’épouse », « Deux vieilles », « La vie d’factrie », « L’homme de ma vie ». Clémence Desrochers a gagné plusieurs prix : la médaille de Chevalier de l’ordre du Québec, le Prix de la Gouverneure générale pour les arts de la scène en 2009 et le prix d’excellence de la SOCAN (La société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique).
2- La ville Estrie, avec ses paysages, ses histoires et ses gens est devenue la muse de Clémence Desrochers dans sa chanson La vie d’factrie qui raconte l’histoire industrielle du Québec vu du point de vue des femmes. La chanson porte sur le bouleversement culturel, social et le statut de la femme pendant la Révolution Tranquille. À la fin du 19e siècle, la main-d’œuvre féminine était majoritaire, car le textile ne demandait pas nécessairement une grande force physique pour la plupart des tâches contrairement à d’autres secteurs. À cette même époque, les femmes qui travaillaient dans les usines venaient principalement du milieu rural, ce qui fait qu’elles étaient habituées à travailler très jeunes. Cependant, les conditions de travail dans les manufactures n’étaient pas idéales en matière d’horaire et sur le plan sanitaire. Ces femmes travaillaient 11 heures par jour et développaient des maladies très graves au cours de leur vie à cause de la poussière du coton.
3- La chanson de Clémence Desrochers intitulée La vie d’factrie raconte principalement la vie des ouvrières dans les usines à la fin XIXe siècle. Les sous-thèmes les plus significatifs en sont la solitude, l’isolement, la tristesse, le bruit répétitif, la privation de la liberté, la fatigue et l’humilité.
4-
Procédés Extraits Effets
Figure de style périphrase « Comme on dit, dans la fleur de l’âge J’suis entrée dans à factrie d’coton ». Elle illustre le mécontentement d’une jeune ouvrière qui a perdu sa jeunesse, car elle est rentrée travailler dans une usine de coton à l’âge d’adolescente.
Répétition
«J’suis v’nue au monde seule comme tout l’monde / C’est seule que je continue ma vie» La répétition des mots «Monde» et «seule» pour mettre l’accent sur la solitude de la jeune fille.
Figure de style
antithèse. «J’vois rarement les choses en couleur/ Vu qu’y fait noir aller -retour Elle montre la routine et la monotonie d’une jeune vie.
Le
...