Candide ou l'optimisme

Voltaire,

Candide ou l’optimisme, 1759

Objet d’étude : Le personnage de roman, du XVIIe s. a nos jours

Auteur : Voltaire est né à Paris, dans un milieu bourgeois et aisé. Il adopte la philosophie épicurienne, fondée sur l'apologie du plaisir et l'idée que la nature est bonne. En 1759, Voltaire publie "Candide", une de ses œuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées

Intro: Dans ce début de chapitre 1 de Candide, des indices indiquent au lecteur qu'il faut prendre le récit au second degré, et le ton ironique est déjà présent dès le premier chapitre. La perspective critique et philosophique est présente dès le début de l'œuvre. Le narrateur se moque des lieux et de ses personnages. Il semble que l’originalité de cette ouverture soit d’être une ouverture polémique et ironique où Voltaire fixe déjà un certain nombre de points de sa satire.

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I –Une scène libertine

A – L’observation→ Le narrateur met en scène trois personnage clé du conte: docteur Pangloss, Cunégonde et Candide. Le philosophe Pangloss devient expérimentateur auprès d’une domestique « docile » l.4. La leçon qu’enseigne le philosophe n’a pourtant rien de scientifique. L’acte suggère que « physique » l.3 rappelle le physique de la « petite brune tres jolie » l.4 ou encore l’exercice physique nécessaire a l’acte. Cunégonde voit « entre les broussailles » l.2 les ébats de Pangloss et de la femme de chambre et plus encore elle observe. Le lecteur comprend que le « desir » d’apprendre a s’initier a l‘amour envahit Cunégonde.

A – La pratique→Cunégonde rencontre le héro dans le paragraphe suivant. Le narrateur raconte les symptômes du coup de foutre entre les deux protagonistes. La scène témoigne de la rapidité de l’action et du désordre qui anime les personnages. L’ardeur des jeunes amoureux n’étant pas calmé le lendemain et le mouchoir tombant l’expérience aller commencer. On notera que le baiser vient avant le regard, la sensualité domine ici. Mais le retour des parents de Cunégonde interrompt brutalement les ébats. Le champs lexical de la vulgarité « grands coups dans le derrière »l.20 montre la mise a la porte de Candide pour avoir succombé au charme de Cunégonde.

II –Une satire

A – Satire de la philosophie et des philosophe → Le narrateur met a mal la philosophie et le philosophe avec cette scène libertine. Pangloss savant philosophe met a mal son image en s’abandonnant a la chair. Un vocabulaire philosophique est utilisé pour parle de cette simple « femme de chambre » l.3

B– Satire de l’aristocratie → Le monde aristocrate est aussi moqué. La jeune aristocrate est dominé par les codes de la séduction et se révèle dévergondée avec les mots « paravent »l.13 et « mouchoir »l.14 pour séduire le naïf Candide. La pudeur issue de la bonne éducation ne résistent pas a la tentation de la chair.

Conclusion Le comique de l’extrait tient par les portrait paradoxaux des personnages. L’ironie

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