A Domestication du temps
Synthèse : A Domestication du temps. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Benjamin Keo • 12 Avril 2021 • Synthèse • 967 Mots (4 Pages) • 567 Vues
III La Domestication du temps
A. Vers une décélération
Aujourd'hui on est prisonnier de l'hypervitesse et qui faut s’affranchir de cette diktat pour réformer notre rapport au temps.
*Pascal au 17ie s. Le philosophe contacte qu'on est toujours dans une attitude de fuite, nous ne respectons pas le temps présent parce qu’il nous renvoi à des blessures . L 'homme se projette dans l'avenir et test nostalgique du passé.
La présent d'ordinaire nus blesse , le présent ne vaut que parce qu'il est l'antichambre de l'avenir. « Nous ne vivons jamais nous espérons de vivre »
On craint toutefois aujourd’hui l’immobilisme notamment économique, on a peur de perdre la course au progrès, Le philosophe Paul Virilio* dans son ouvrage inertie polaire fait la distinction entre décélération et décroissance . Il invite à un rythme différent qu'il appelle la musicologie, il ne s'agit en aucun cas d'arrêter la progression mais de la freiner pour créer une harmonie, ce nouveau rythme est un progrès parce qu'on maîtrisé mieux son environnement.
Il nous dis que nous avons déjà amorcer cette décélération avec ce qu'il nomme le confinement domestique qui est le comble du confort on est déjà inscrit une forme d’immobilisme il s'agit de rééquilibré les activités.
*Jérome Lèbre ne pas bouger c'est être mort . Il nous dis que l'immobilité et elle nourrit la réflexion et elle n'est pas passive, c'est un moyen de lutte active. Il veut redonner du sens et de la valeur à la lenteur, c'est une forma de résistance qui a l'air passive amis qui est très porteuse de sens.
IL parle également du corps et des postures, assis, coucher qui sont en réalité des contraintes et qui parfois sont les plus fécondes en terme d'idée
Sansot *(philosophe) : Du bon usage de la lenteur, s'appuie sur des activités qui doivent être détaché de tout objectif. IL préconise des loisirs tourné vers l'introspection. Il faut être présent au monde : flaner , prendre son temps.
Pour lui la vitesse nous arrache à nous même on se perd dans de multiples activité alors que la lenteur nous recentre. IL préconise écrire, flanner, rêver observer. Il rappelle Rousseau pour les reveris de promeneurs solitaire.
*M.Kundera, De la lenteur : établie une équivalence entre la mémoire et la vitesse plus on va vite plus on oublie, notre société est donc malade de l'hypervitesse devenue amnésique et nous devons décélération pour nous réapproprié notre mémoire, on peut illustrer par la fable de la Fontaine : Le lièvre et la tortue « Rien ne sert de courir il faut partir à point » la tortue « se hate avec lenteur »*
III B) A la recherche du temps perdu
Montaigne Les essais
Sénèque Eloge de l’oisivité
Stendhal Histoire de la peinture en Italie
On peut encore échapper à la vitesse sans se laisser contaminer par l’immobilité mais plutôt en gagnant une forme d’ascèse, une forme de parenthèse artistique ou méditative, une compensation.
Montaigne avait penser à une forme de parenthèse spatial, il disait qu’il fallait dénouer les liens en opérant une forme de retraite. Il se retirait dans son arrière boutique pour méditer, être pleinement à sois ( il s’offrait du temps étiré ).
Sénèque philosophe romain préconise lui une forme d’oisiveté mais active.
Il ne faut pas prendre du temps pour le ventre, pour le sommeil et la luxure.
Il recommande d’être seul, se rendre meilleur, trouver une occupation, ne pas être apathique. Il rejoint donc Aristote philosophe grec qui utilise le mot skhole qui est une autre forme de travail tourner vers la méditation, un exercice intelectuel pour nous retrouver. On peut encore se découvrir d’accorder du temps dans la contemplation artistique.
Le sociologue Lipovetsky nous invite à la contemplation des œuvres artistique susceptible de nous éloigner de la vitesse en instaurant un dialogue.
Les œuvres seraient capables de réveiller en nous les emotions.
Il regrette que la culture ai céder au monde de l’hyper spectacle, de l’hyper consommation, les œuvres d’art sont dominer par la vitesse et l’urgence.
Il veut au contraire une déccélération pour gagner en qualité , une esthétisation.
Il pronne une sorte de parenthèse qui suspend le temps pour se laisser toucher par les oeuvres, se rendre disponible au monde.
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