Notre liberté réside-t-elle essentiellement dans le fait de partir ?

CORPUS « LE VOYAGE OU LA LIBERTE RETROUVEE »

Un corpus nous permet de récupérer un certain nombre de réponses.

Notre liberté réside-t-elle essentiellement dans le fait de partir ?

Quel est le but du voyage ?

• Se sentir libre, loin de toutes nos obligations
• Sortir de notre zone de confort, de nos habitudes
• Le voyage rend curieux et innovant
• Le voyage nous pousse vers les autres 🡪 libère nos retenues
• Le voyage favorise les rencontres 🡪 échanges, partages, comparaison de mode de vie
• Le voyage permet d’optimiser sa confiance -> bus ratés dans un pays étranger
• Le voyage est une source de joie avant le départ
• Permet d’apprendre une nouvelle langue étrangère, pour apprendre le monde, à vivre différemment.

Corpus Texte n° 1 – Poème de Rimbaud « La vie de bohême »

La bohème est une région de la république tchèque. Les bohémiens sont des voyageurs (au 19eme siècle ils vivent en roulotte, d’amour et d’eau fraiche).

La bohème au 19eme siècle fait rêver 🡪 exotisme / Rêverie qui rend heureux

Quête de la solitude qui s’épanouie à travers cette démarche.

Fugue d’adolescent pour fuit la rigueur de sa mère et pour partir à Paris.

Petit Poucet, métaphore pour le désigner. Conflit avec les parents.

« Je m’en allais » 🡪 mouvement / voyage

« poches crevées, paletot, trou à la culotte… » 🡪 sans argent

Liberté, « Son auberge est la Grande Ourse », Références aux étoiles à la voie céleste, l’immensité, la liberté, joie d’être libre.

Corpus Texte n° 2 – Texte de Jacques Lacarrière « Nomades et sédentaires »

Vagabond 🡪 sans argent qui erre sur les routes

Nostalgie par rapport à cette vie qu’on vivait à l’époque.

En fonction des condition climatiques, l’homme a toujours dû se déplacer. (Les Touaregs, se déplaçaient)

L’homme s’est toujours déplacé en raison des guerres, de la chasse, du climat

L’homme s’est sédentarisé avec l’agriculture (la betterave est la 1ère plante agricole que l’homme a cultivée).

L25 🡪 « Notre société hyper urbanisée… victoire des sédentaires »

Le voyage est devenu un simple loisir. On a perdu la notion de voyage itinérant. Le voyage a perdu toute sa part de noblesse. On voyage pour faire comme tout le monde. On a perdu le coté primitif ou partir à l’aventure était ancré en nous.

Le sédentaire a perdu le sens profond de ce qu’il est, et il ne peut retrouver ce qui nous permettait de partir à l’aventure. Il y a une routine 🡪 mode de fonctionnement du conditionnement.

Devenir sédentaire c’est un accomplissement.

Le voyage n’est plus qu’un loisir

Corpus Texte n° 3 – Texte d’Isabelle Eberhart « Eloge du sans domicile fixe »

Ici vagabonder c’est être libre.

L5 🡪 «bravement » 🡪 courageusement, s’affranchir de toutes les contraintes que la vie nous impose.

Posséder une résidence 🡪 c’est une entrave

Elle vante l’acte de s’en aller, le fait d’être solitaire qui exprime encore plus de liberté.

Marcher seul c’est assouvir ses propres besoins

Ici la conquête du monde 🡪 on se retrouve en accord avec soi-même.

Notre société moderne nous a imposé le fait d’être sédentaire (maison/ famille…) et les nomades sont mal vus.

Sédentarisme 🡪 esclavagisme

L43 🡪 On a besoin de partir mais cadré sans laisser la place à l’inconnu à l’imprévisible.

L’homme est esclave de la société.

Le fait de partir est un droit

Les 3 auteurs font l’éloge de partir

A travers ces 3 textes :

Liberté 🡪 le fait de partir nous permettrait de retrouver notre part de nomadisme qui nous permettrait de nous libérer de cette société de consommation.

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