Le festin de Babette, Gabriel Axel, 1987
Cours : Le festin de Babette, Gabriel Axel, 1987. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rbmk03 • 29 Avril 2024 • Cours • 1 420 Mots (6 Pages) • 144 Vues
Le festin de Babette, Gabriel Axel, 1987
- Film qui donne le ton quant à l’importance de la cuisine française
- Exilée, elle fait un repas aux deux sœurs qui l’accueillent ; une repas « français »
- Babette était cheffe du restaurant ‘le café des anglais’ : une des meilleures cuisinières de Paris (1848-1860)
- A Paris, dès le XIXème siècle, les restaurants côtés, sont déjà en vogue.
- Le bilan étant de créer une sorte de symbiose entre les invités. Babette partage son amour dans ses repas.
Histoire de la gastronomie à Paris
Ouvrage de référence « Histoire du Paris gastronomique, du Moyen Age à nos jours » Patrick RAMBOURG.
Citation : « il y a peu de choses dans l’histoire de l’humanité que nous connaissons aussi bien que Paris. Des milliers de volumes sont exclusivement consacrés à l’étude de ce minuscule coin de terre »
- WALTER Benjamin (1892-1940)
En effet Paris joue un rôle de premier clan dans l’édification et le succès de la cuisine française et marque de son empreinte toutes les cuisines du monde. C’est en effet dans cette ville qu’est né le restaurant qu’est apparu une littérature gastronomique, qu’ont émergé des révolutions culinaires.
Durant des siècles Paris a donné de ton « du bien manger et bien boire » sa civilisation de la table, sa sociabilité des plaisirs gourmands. Son savoir « vivre à la parisienne » sont progressivement devenus des modèles pour tous.
Aujourd’hui encore, la cuisine y est sans cesse intellectualisée, renouvelée, inventée
Chapitre 1 Paris au moyen Age une cité de cocagne :
En effet dès le Moyen-Age l’université de la Sorbonne, fondée par robert de Sorbon, 1253
- Au M-A, elle devient le plus grand centre culturel et scientifique européen : 2000 étudiants.
- Du fait de cet afflux la vile à très tôt la particularité d’avoir en son sein de multiples cuisines étrangères : des me inconnus qui rentrent dans le quotidien des Français. Paris est déjà un grand centre de consommation, un important marché alimentaire et un artisanat de bouches s’y développe fortement. Les pouvoirs publics ont très tôt pris des dispositions pour assurer l’acheminement des denrées et l’approvisionnement régulier de la capitale. Dès 1137 Louis VI crée un marché en plein air, ensuite en 1183 Philippe August fait édifier les deux bâtiments couverts trouvant que le marché est trop petit (la halle du commun et la halle du blé.
Un grand centre de consommation
Située au croisement des grandes voies de communications, Paris capitale du royaume de France, concentre les instances du gouvernement central. Le prestige de son université attire les étudiants de toute l’Europe et la présence du roi et de sa cour contribue au développement des arts. Tout cela concoure à la célébrité d’une ville qui est en même temps perdu comme un lieu de bien-être alimentaire er comme une sorte de paradis sur terre ou rien ne manque. La capitale du royaume est donc une ville hors normes ou affluent des vivres de toutes sortes pour nourrir ses habitants.
Des textes de l’époque nous donnent une idée de la variété de comestibles qui arrivent dans la capitale :
- Vin de Grèce
- Poissons salés
- Le raisin d’Europe
- Epices orientales
En effet les gens du M-A apprécient fortement les épices venus d’orients.
Néanmoins le produit des campagnes parisiennes couvre pour l’essentiel des besoins alimentaires de la ville.
Dès le M-A, en effet manger n’implique pas un rapport au corps et à la sensualité, c’est aussi une affaire de connaissance et de savoir. De même, longtemps les métiers de l’alimentation furent méprisés notamment à cause du tabou du sang, notamment à cause du péché de gourmandise mais également parce que les aubergines étaient soupçonnées du péché de luxure. Mais au M-A dès le XXIIe siècle ces métiers à Paris vont particulièrement se développer et s’imposer
Traiteur, Auberge, cabaret, hôtellerie, pullulent dans la ville, le prêt à manger et la restauration hors du foyer deviennent une habitude ancrée chez les Parisiens. Les manières parisiennes vont se répondre largement et devenir un idéal de civilité.
Chapitre 2 : la gastronomie au XVIIIe siècle :
Topo sur la nourriture au MA :
-Pot / potée
Pauvres brouet Viande bouillie dans un pot sur le coin du feu.
paysans -rôt Du blé
Adorent les épices
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