Synthèse et écriture personnelle - Invitation au voyage
Synthèse : Synthèse et écriture personnelle - Invitation au voyage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mel4906 • 17 Avril 2023 • Synthèse • 1 236 Mots (5 Pages) • 2 500 Vues
Synthèse invitation au voyage
La migration est un déplacement du lieu de vie. On parle de migration humaine quand c’est le déplacement d’une population. Cette décision est dû au fait de raison économique, culturelle ou politique.
Au travers de son livre « Les migrants de Calais. Enquête sur la vie en transit », Sophie DJIGO définit son point de vue sur la migration. Dans le même esprit, Laurent GAUDÉ exprime dans son poème « Regardez-les » la souffrance endurer par les migrants lors de leur voyage. Jean-Jacques GOLMAN et SIRIMA, avec leur chanson « Là-bas » soulève le débat émotionnel provoqué par la décision de partir. À l’instar, Paul GAUGUIN illustre dans sa peinture « Arearea », l’utopie de sa quête exotique.
La migration, est-elle un besoin d’évasion ?
Dans un premier temps, il sera abordé le but de la migration puis les conséquences de celle-ci sur l’individu.
La migration est une expédition à toute épreuve. Elle met au défi la détermination de l’individu y prenant part. Celle-ci devra être implacable afin d’atteindre la destination finale. DJIGO, dans son livre explique que la migration n’est pas une fuite. Elle met en lumière les différences entre ses deux noms. Elle explique que le choix de la destination est déterminé en fonction des capacités de l’individu qui migre. De la même manière, GAUDÉ, dans son poème expose la volonté des individus migrant à continuer d’avancer. La persévérance est la clé afin de gagner la cible finale. C’est dans cette esprit que GAUGUIN a réalisé son tableau. Il met en lumière la finalité de son voyage. L’objectif de son rêve est réalisé et la satisfaction se fait ressentir dans les détails apportés à la peinture.
Ces idées mènent à se demander l’impact de la migration dans le pays d’accueil. Les changements apportés par les migrants provoquent une diversité culturelle au sein d’un pays bien ancrée. DJIGO, souligne se fait en prenant exemple sur l’Angleterre. Elle explique en quoi cette terre d’accueil est propice au migrant. La diversité culturelle permet de découvrir de nouveau mode vie et de casser les codes des normes sociales. GOLMAN et SIRIMA mettent en lumière ce changement. Un homme rêvant de partir, d’évolution et de renouveau et une femme ancrée dans un mode de vie standard. Un désaccord soutenu par chaque partie qui expose ses arguments. À l’inverse, GAUDÉ raconte comment les passeurs profitent de la fragilité des migrants pour leurs enlever leurs dernier bien avant la destination finale. Une action qui met en évidence que les mentalités doivent changer.
Décider de migrer vers une destination inconnue est une décision difficile. Elle impacte la vie d’un individu dans son ensemble. Ce choix remet en question tout le chemin de vie parcouru. GOLMAN et SIRIMA sont en opposition dans leur chanson. Ils mettent en lumière le dilemme entre le besoin d’un renouveau vital et la perte des siens. Partir, c’est décider de laisser son passé derrière dans le but de construire son avenir. Quitter la stabilité d’une vie, un foyer pour une destination incertaine. De la même manière, GAUDÉ décrit cette action au travers de ses vers. Il raconte comment des migrants se sont délesté de leurs affaires, de leur argent ou de leur langue natale au cours de leur voyage. À l’opposé, GAUDIN a peint son utopie. Au travers d’une multitude de couleur qui décrive son rêve, il ne laisse pas place au regret.
Quitter son environnement natif est une décision difficile. Mais les conséquences du voyage sur l’individu qui l’effectue le sont tout autant. Le chemin à parcourir peut-être turbulent et infliger beaucoup de souffrance. GAUDÉ, décrit les conséquences de ce transit sur les individus qui y prennent part. Une cicatrise s’installe, une marque qui ne partira jamais afin de laisser une trace de la force qui leur aura fallu pour atteindre leur but. DJIGO, appuie ces propos. Elle met en évidence le sacrifice des individus sur leur santé (physique ou mentale) et sur les conditions de vie du trajet. Dans un cadre opposé, GOLMAN et SIRIMA, n’évoquent aucune souffrance de la traversé. Il est surtout mis en lumière l’utopie de la destination.
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