Extrait de Sido, La célébration de l'aube
Commentaire de texte : Extrait de Sido, La célébration de l'aube. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lorea67 • 19 Avril 2023 • Commentaire de texte • 719 Mots (3 Pages) • 998 Vues
LA 14 : Extrait de Sido (1930)
La célébration de l'aube
Publié en 1930, le livre Sido s'inscrit dans le genre de l'autobiographie.,
fondé par Rousseau. Cependant, Colette écrit une oeuvre originale en ne respectant pas la chronologie. Elle suit les mouvements de sa pensée, de ses souvenirs, par associaton
d'idées, dans une grande liberté. Elle ressuscite son enfance , son petit monde extraordinaire, esquisse le portrait des siens, en se focalisant sur celui de sa mère qui
donne son titre au livre. Dans l'extrait proposé à notre étude, Colette, après avoir décrit l'amour de sa mère pour son lien et ses fleurs, chante les étés de son enfance, "presque sans nuits". Nous étudierons la façon dont Colette célèbre les beautés de l'aube dans une analyse linéaire.
On peut discerner quatre mouvements dans ce passage :
1)Dans le 1er paragraphe, Colette raconte, à l'imparfait, un rituel
original, sa promenade et sa cueillette dans la campagne de son
village, seule, après un réveil bien avant le lever du jour.
2) Dans le 2eme, elle précise les circonstances et décrit attentivement ce
moment magique.
3) Elle évoque ensuite le point de vue de sa mère sur l'enfant qu'elle
était
4).Dans le 3eme paragraphe, Colette raconte son retour au foyer, ses
rituels.
Après avoir chanté la luminosité des étés de son enfance, Colette explique pourquoi ils étaient «presque sans nuits". Elle ouvre sa phrase en prenant une liberté syntaxique avec la conjonction de coordination."car" qui relie cette phrase à la précédente. Elle insiste sur sa passion pour l'aurore en usant de l'adverbe intensif "tant", corrélé à "que", conjonction de subordination introduisant la proposition subordonnée, complément circonstanciel de
conséquence Elle met en valeur l'adverbe de temps " déjà » en le plaçant entre deux
virgules. Ainsi, elle fait le lien entre Colette enfants toutes deux amoureuses de l'aube.
et Colette adulte, Elle assimile ensuite sa mère à une déesse toute puissante et
généreuse, puisque c'est elle qui lui «accordait l'aube en récompense".
L' imparfait du verbe rend compte de l'habitude de Colette de se lever avant l’aube
Elle montre sa propre autorité , face à sa mère, avec le verbe «'obtenais" qui prouve que
l'enfant sait imposer ses volontés. L'emploi du Subjonctif imparfait dans la proposition subordonnée complétive "qu'elle s'éveillait" donne de la grâce et de la phrase.
La précision de l'heure «trois heures et demie" renforce la véracité
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