Le contrat d’apprentissage ou d’alternance
Compte rendu : Le contrat d’apprentissage ou d’alternance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar arthurito1205 • 2 Décembre 2023 • Compte rendu • 1 206 Mots (5 Pages) • 157 Vues
SYNTHESES :
Doc 4
Le contrat d’apprentissage ou d’alternance est destiné aux jeunes à partir de 16 ans et sous conditions à partir de 14 ans, il est possible de démarrer très tôt ce mode de formation. Néanmoins, il faut être en capaciter de gérer étude et travail et se donner le temps de murir un projet de carrière. En dehors des formations BTS ou du BUT ou l’alternance commence en deuxième année, la grande majorité des formations post-bac ne proposent pas d’alternance avant la 3e année, or des écoles comme l’Istec ont choisi de faire le pari de l’ouvrir et ce sans délai. L'alternance demande de la maturité pour mixer cours et pratique et savoir mener de front deux rythmes : à quel âge commencer et quel accompagnement sont les questions auquel Nicolas Chalon tente de répondre en trois différents points.
Tout d’abord, l’alternance est un moyen concret de connaitre ses capacités sur le terrain et donc de se sentir utile.
Nous en témoigne, Marine Schnitzler qui aurait « adoré découvrir l’alternance plus tôt », elle éprouve des regrets à cause d’un manque certain d’information. Au cours de sa 3e année de bachelor en temps qu’apprentie dans l’association Face Vosges, elle se sent « bien plus investie dans son métier que lors d’un stage ». Ce qui s’explique non pas par l’âge ou son tempérament mais par sa mission, aider les publics défavorisés à sortir de l’exclusion et trouver le chemin de l’emploi. « Se sentir utile quand on se lève le matin, c’est quand même le meilleur moyen de s’impliquer à fond » cette phrase démontre bien le sondage Indeed ou, 83% des alternants estiment avoir été bien accompagnés par leur entreprise d’accueil.
Dans un second temps,
Malgré les avantages, un alternant peut se sentir bien seul si l’entreprise ou le CFA ne jouent pas le jeu. D’où l’importance de bien les choisir. Depuis 2020 et la mise en place d’aides massives à l’embauche, beaucoup d’entreprises se sont laissées tenter par l’apprentissage. « Elles le font de bonne volonté, mais certaines ne se rendent pas compte des efforts que cela suppose », constate Aurélien Cadiou, président de l’Anaf (Association nationale des apprentis de France).
Accueillir un alternant demande du temps, un maître d’apprentissage, une organisation capable de gérer les périodes où celui-ci est en cours, etc. « Dans les grands groupes, ce n’est pas un problème. Mais dès lors que vous n’avez pas de service RH, l’accompagnement devient plus aléatoire », observe Roselyne Hubert, directrice nationale du pôle alternance du Groupe IGS. Manque de personnel disponible, projets peu en phase avec la formation suivie… Autant de sources possibles de malentendus, voire d’échec. Ainsi, 28% des contrats d’apprentissage sont rompus avant leur terme. Mais « dans le supérieur, ce chiffre est plus proche de 10%», nuance Aurélien Cadiou.
- Entre deux statuts
Le montant des aides a été revu –il est désormais fixé à 6000 euros pour l’embauche d’un alternant – et devrait continuer de jouer un rôle moteur. «Nous saluons cet effort à destination des employeurs. Mais qui aide les apprentis ?», demande le président de l’Anaf. Il précise que « pour effectuer leur mission, certains doivent se déplacer ou même déménager. Or, leur rémunération ne le permet pas».
Le statut d’alternant est à cheval entre étudiant et salarié, alors il passe souvent entre les dispositifs. Exemple, «la prime d’activité n’est versée que si l’on gagne au moins 78% du smic net», rappelle Aurélien Cadiou. Ce qui est déjà trop pour percevoir d’autres types d’allocations. Si la carte nationale d’apprenti confère, en principe, les mêmes avantages que pour les autres étudiants, cela dépend aussi de la taille du CFA. «Si celui-ci n’a pas de cantine, vous n’aurez pas de repas moins cher», s’agace le Président de l’Anaf. Et les alternants de se sentir bien seuls pour faire valoir leurs droits.
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