Exposé sur la vie de Voltaire

Carte d'identité

Son vrai nom : François-Marie Arouet    Naissance/décès : 21 novembre 1694 – 30 mai 1778 à Paris                    

Père : François Arouet (1650 à Paris en France-1 janvier 1722)  

Mère : Marie Marguerite d'Aumart (1660 dans le Poitou en France- 13 juillet 1701)

De son « nom populaire » Voltaire, François-Marie Arouet est un écrivain  et philosophe français qui a marqué le XVIIIe siècle (qui est le siècle des lumières : c'est à dire le siècle ou le développement intelectuel a beaucoup augmenté, c'est le siècle des philosophes et Voltaire en fait partie). Voltaire est issu de la bourgeoisie,

Son époque

Voltaire a vécu sous la monarchie absolue de Louis XIV (le roi soleil) et surtout de Louis XV et au XVIII siècle.

Sa vie

ll est formé par des membre d'un odre religieux catholique appelé « la Compagnie de Jésus » qui lui donnent un enseignement solide et il prend goût à la littérature et à la poésie.  Il commence à écrire après un différent qu'il a eu avec le pouvoir mis en place à son époque : des écrits moqueurs contre le Régent (le Régent est le duc d'Orléans) lui valent un an d'emprisonnement à la Bastille en 1717. À sa sortie, il prend le pseudonyme de Voltaire pour publier sa première tragédie, Œdipe en 1718. Il part ensuite 3 ans en Angleterre suite à une altercation avec un noble. De retour en France, cet ouvrage est condamné par le Parlement, qui y voit une critique contre le gouvernement français, et Voltaire doit s'éloigner de Paris pour échapper à la prison. Pendant quinze ans à partir de 1734, Voltaire vit au château de Cirey chez son amie Madame du Châtelet, une mathématicienne et une philosophe avec laquelle il a une longue liaison. Durant cette période, il s'intéresse aux sciences et participe aux expériences scientifiques de Madame du Châtelet ; il lit beaucoup et notamment les nouvelles publications de ses confrères ; il écrit des essais, des poèmes, des pièces de théâtre, etc., et échange des lettres avec des correspondants variés, dont le roi Frédéric II de Prusse auquel il rend visite plusieurs fois. En 1746, Voltaire est élu à l'Académie française.Déjeuner à la cour de Frédéric II (avec Voltaire, le troisième à partir de la gauche). Peinture d'Adolph Menzel, 1850.Après la mort de Madame du Châtelet, il accepte l'invitation du roi de Prusse de s'installer à sa Cour et arrive en 1750 à Berlin. Très bien accueilli, il est nommé chambellan et conseille le roi (qui a l'ambition d'être aussi un écrivain) dans ses activités littéraires. Frédéric II a créé à Berlin une Académie, où Voltaire retrouve des hommes de lettres et des scientifiques français. Mais les relations entre le roi et Voltaire se dégradent peu à peu et, lorsque Voltaire publie sans l'accord du roi une brochure dans laquelle il se moque d'un autre académicien, Frédéric II se fâche et Voltaire quitte la Prusse en 1753. En France, le pouvoir royal n'autorise pas Voltaire à habiter à Paris, il s'installe donc aux Délices à Genève, puis au château de Ferney près de la frontière franco-suisse, où il va rester pendant vingt ans ; il vit quasiment en ménage avec sa nièce, Madame Denis.

Ses œuvres pricipales :

- « Lettres philosophiques » (1734) (dans ce livre, il parle de l'esprit de liberté en Angleterre)

- « Zadig ou la Destinée » (1747)

- « Le siècle de Louis XIV » (1751)

- « Candide » (1759)

- «  Traité sur la Tolérance » (1763)

 EXEMPLES :

L'affaire Calas a eu lieu entre 1761 et 1765. Jean Calas, négociant à Toulouse, de réligion protestante ( qui est alors interdite en France), est accusé d'avoir assassiné son fils pour l'empêcher de se convertir au catholicisme mais en réalité il a découvert le corps de son fils qui s'était pendu le 13 Octobre 1761. Pour maquiller le suicide de son fils, il le fait passer pour un crime. Après jugement du parlement de Toulouse, il est exécuté le 9 Mars 1762 et sa famille est dispersée. À la demande de la veuve et du plus jeune fils de Jean Calas, Voltaire s'intéresse à l'affaire. En 1763, il publie l'Essai sur la tolérance, livre qui fait réagir l'opinion publique en France. Le procès est rouvert par le Parlement de Paris, celui-ci conclut à l'innocence de Calas.

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