Bioagraphie Voltaire
Note de Recherches : Bioagraphie Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar uneblonde • 3 Février 2015 • 911 Mots (4 Pages) • 1 230 Vues
Voltaire, de son véritable nom François Marie Arouet, est né à Paris le 21 novembre 1694.
Il est le cinquième enfant d'un notaire.
Sa mère meurt en 1701 alors qu'il n'avait que 7 ans.
Voltaire effectue de 1704 à 1711 de brillantes études de rhétorique et de philosophie chez les jésuites du collège Louis Le Grand.
Il prend le goût des plaisirs, du théâtre et des conversations brillantes avec son parrain l'abbé de Châteauneuf dans la société du Temple (libertine).
En 1717, il est envoyé à la Bastille pour outrage contre le Régent (ses écrits satiriques s’en prennent à la vie intime de Philippe D’Orléans), pendant onze mois. Il en profite pour terminer sa tragédie Œdipe, commencer le poème de La Ligue, première version de La Henriade.
En sortant de prison, il prend le nom de Voltaire, anagramme de son nom (AROVET Le Jeune, où le U et V, J et I se confondent à cette époque).
La première de Œdipe est jouée le 18 novembre 1718, avec un grand succès.
En 1722, il hérite de son père et commence une carrière de dramaturge et de poète mondain.
En 1726, Voltaire s’exile en Angleterre, où il est accueilli par son ami Bolingbroke (homme politique et philosophe des Lumières) il y rencontre Pope, Swift (deux poètes amis et satiriques). Il découvre la philosophie de John Locke (philosophe anglais, précurseur des Lumières)
Il se rend compte des différences économiques, sociales, politiques, scientifiques, que l’Angleterre présente avec la France.
En 1729, il retourne en France, il reconquiert peu à peu la société parisienne et publie plusieurs pièces, telles que Brutus (1730) et Zaïre (1732), tragédie écrite en trois semaines qui obtient un immense succès.
En 1734, la publication des Lettres philosophiques fait un grand scandale.
Le Parlement condamne l’ouvrage comme « propre à inspirer le libertinage le plus dangereux pour la religion et l’ordre de la société civile ».
L'ouvrage est brûlé au pied du grand escalier du palais et Voltaire s’enfuit en Lorraine.
Au bout d’un mois, Voltaire revient en France. Il s’installe, non à Paris qui lui était interdit, mais en Champagne, au château de Cirey, chez Mme du Châtelet, avec qui, en ces derniers temps, il s’était étroitement lié.
Il y restera un familier jusqu’en 1749, année de la mort de sa bienfaitrice.
Un théâtre est installé au grenier, et c’est là que de nombreuses représentations dramatiques se joueront.
Il s'intéresse à la physique, la chimie, l’astronomie et écrit un Essai sur la nature du feu, une Épître sur Newton, vulgarise un Éléments de la philosophie de Newton en 1738.
Au cours de sa vie Voltaire se crée des ennemis. Premièrement Jean-Baptiste Rousseau, d’abord son ami et maintenant son mortel ennemi (Utile examen des épîtres du sieur Rousseau, 1736).
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