VERE NOVO

Le printemps, topos de la littérature médiévale-la reverdie- est souvent repris par les poètes romantiques pour signifier la saison des amours. Dans les contemplations Victor Hugo reprend ce motif pour exprimer ses impressions, ému par la beauté de la nature.

Le poème Vere Novo fait partie du livre 1 intitulé Aurore ; il met en scène le renouveau printanier.

Nous allons voir comment se poème se révèle comme un jeu de surprise et d’émerveillement, traitant du printemps comme la saison des amours.

Ce poème peut être divisé en 2 grands mouvements:

• Du vers 1 à 6: Le poète s’émerveille devant le spectacle de la nature.

• Du vers 7 à la fin: Le poète établit une comparaison entre le vol des papillons et l’échange de lettres d’amour.

L’explication linéaire

Vers 1 et 2: Phrases exclamatives => émotion du poète

- Antithèse «rit» «pleur» et rime «pleurs» / «fleurs» =>passage d’un état a un autres.

- Périphrase «les charmants petits amoureux», expression hyperbolique marquant l’affection et donc l’émerveillement du poète.

Vers 3 à 6: Référence à un frémissement qui sera celui des papillons.

- La métonymie « folles ailes blanches» (les papillons) renvoie à ces papillons qui peuvent être aussi des petits papiers.

- Rythme saccadé du vers 5 mime les mouvements et les déplacements de ces insectes.

- Allitération en v montrant le battement des ailes.

Vers 7 à 14:

- Interpellation qui introduit 4 complément du verbe avec un univers onirique.

- Le je poétique est plongé dans la rêverie (contemplation).

- Le ton est lège.

- Gradation au vers 11.

- Enjambement vers 12-13.

Vers 13 à 18:

- Verbe de pense on croit voir (vers 14).

- Chute au dernier vers.

- La démarche masculine qui comme le papillons papillonne et va de conquête en conquête.

- Les verbes de mouvement (s’envoler, rôder, courir…) reflète certainement cette démarche amoureuse le temps d’une saison.

- Topos.

- Comparaison du cœur de la fleur au cœur de la femme

- Revoie au moment cyclique de la saison préciser par la référence au tourbillon.

Vers 7à 18 une seule phrase qui prolonge la vision du je poétique

Conclusion: Ainsi, Victor Hugo dans ce poème, reprenant le motif de la Reverdie médiévale , donne un nouveau souffle au renouveau printanier, en associant le traditionnel

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