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Le Dernier Jour D'un Condamné, Victor Hugo

Mémoires Gratuits : Le Dernier Jour D'un Condamné, Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2014  •  1 141 Mots (5 Pages)  •  1 475 Vues

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L’Auteur :

Victor HUGO est né en 1802 à Besançon. Poète précoce, il s’intéresse tout d’abord aux mathématiques et suit des études dans cette matière au lycée Louis le Grand à Paris mais s’en détourne rapidement pour épouser une carrière littéraire. Après avoir créé un journal à 17 ans avec ses frères, il publie ses premiers poèmes à 19 ans. Il éclot en 1827 avec la pièce de théâtre Cromwell et crée la polémique avec Hernani en s’émancipant des contraintes d’écriture de l’époque (unités de temps et de lieu). Outre ses nombreux écrits, Victor HUGO s’est engagé en politique. D’abord monarchiste, il devient partisan de la démocratie, ses opinions sur les questions sociales sont très avancées pour l’époque. Député conservateur en 1848, il s’exile après le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte. Revenu en France, après la défaite de celui-ci, il décède en 1885. Ses funérailles sont nationales et suivies par des millions de personnes. Victor HUGO a écrit des pièces de théâtre (Ruy Blas, 1838…), des romans (Notre-Dame de Paris, 1831 ; Les Misérables 1862…) ou encore des poésies (Odes et ballades, 1826 ; Les Contemplations, 1856…).

L’Ouvrage :

Le dernier jour d’un condamné constitue une arme puissante dans les mains des partisans de l’abolition de la peine de mort dont a fait partie le célèbre écrivain français. Il n’a pas été écrit par hasard, il est le fruit de l’expérience personnelle de Victor HUGO. Ce dernier est marqué par diverses applications de sentences judiciaires. Tout d’abord, il est choqué par le marquage au fer rouge d’une femme accusée du vol d’un mouchoir, puis il assiste à des préparatifs d’exécution voire à des exécutions proprement dites qui lui glacent le sang. Ce livre se veut l’expression de tous ces sentiments.

Rédigé à la première personne du singulier, il raconte les derniers jours d’un condamné à mort, attendant son exécution. Il s’agit d’un très jeune homme, cultivé, d’origine bourgeoise, père d’une petite fille de trois ans. Coupable d’un meurtre dont aucun détail ne sera donné, il attend dans une prison parisienne le jour de son exécution. Son procès n’a pas duré, les jurés l’ont condamné à la décapitation ; ce qu’il souhaitait alors plus que les galères. Cependant, avec les jours qui défilent, les six semaines entre la fin du procès et l’exécution passant rapidement, son avis évolue. Toujours dans l’espoir d’une grâce royale, il ne veut pas mourir. Au départ considéré comme un détenu exceptionnel auquel il ne faut que rien n’arrive avant la mort légale, ses gardiens se relâchent peu à peu, il se libère de sa camisole, se promène avec les autres détenus et obtient de quoi écrire ; feuille et crayons avec lesquels il relate son supplice mental, cette attente insupportable d’une fin qui n’arrive que trop vite. Cette souffrance psychologique est, selon lui, trop ignorée des jurés qui condamnent à mort et qui ne voient les exécutés que comme des animaux écervelés menés à l’abattoir pour la juste cause. Ces jurés ignorent tout ce qu’il va perdre : la vision des arbres, du soleil, la sensation du vent…

Le condamné sait qu’il va laisser

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