Commentaire composée de Demain dès l'aube Victor Hugo

INTRODUCTION :

Victor Hugo est né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. C’est un poète, écrivain, dramaturge, homme politique, c’est un grand homme de XIXe siècle. Il est l’auteur de plusieurs œuvres dont les Contemplations qui sont constitué de 158 poème rassemblé en six livres. Le texte demain dés l’aube tire du livre IV « Paucae Meae » Je vais donc vous lire le texte. La problématique est « Comment Victor Hugo transmet -il cette évocation du deuil en prière en hommage à sa fille ? Le texte est composé de trois mouvement, le premier mouvement du vers 1 à 4 ,le deuxième mouvement du vers 5 à 8 et le troisième mouvement du vers 9 à 12.

DEVELLOPPEMENT :

Dans le premier mouvement, le poème évoque le deuil, le premier quatrain commence par des compléments circonstanciels de temps qui évoquent l’avenir « demain, dès l’aube, à l’heure ou blanchit la compagne » dans le vers 1. Ce premier quatrain donne l’impression que le poète part dans une quête amoureuse et s’adresse à une femme bien aimée. Le verbe blanchir suggère de la nouveauté, la naissance. Placé en rejet, le verbe « je partirai » au vers 2 montre la résolution du poète à franchir les obstacles « la forets, la montagne » comme dans le poème d’amour courtois. L’incise « Vois tu » au même vers crée l’illusion d’un dialogue, renforce par l’anaphore de la première et de la deuxième personne du singulier (je et tu) sur le modèle des rimes embrassé qui donne l’impression que la femme aimée répond au poète « Je partirai. Vois tu, je sais que tu m’attends » Le champs lexical de la nature « campagne, forets, montagne » crée un espace naturel et romantique. L’alexandrin « je ne puis/ demeurer/ Loin de toi/ plus longtemps » est un tétramètre qui est un vers à quatre pieds) à débit régulier qui fait penser au style galant. Par ce vers Victor Hugo, donne l’impression d’être une chevalier qui va à la rencontre de sa bien aimée.

Dans le deuxième mouvement, on peut voir un champ lexical de la sensation « les yeux, voir, entendre, bruits » sont présents systématiquement précèdes de préposition en exprimant la négation. « Sans rien voir, sans entendre aucun » le poète se ferme au monde extérieur. Victor Hugo adopte une posture tragique de repli sur soi : les yeux fixées sur mes pensées, le dos courbé, les mains croisées » Le rythme du vers 7 et 8 est irrégulier saccadé comme si le poète étouffait un sanglot : « seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, triste et jour pour moi sera comme la nuit » Ce rythme irrégulier met en valeur les adjectifs « seul » et « triste » isolés en début de vers, qui montrent un héros tragique, victime de la fatalité d’un destin funèbre. L’expression « dos courbé » rappelle la lourdeur du personnage tragique écrasé par le poids de la fatalité. La réversibilité entre le jour et la nuit « le jour sera pour moi comme la nuit » souligne la basculement dans l’univers dans un univers sombre et tragique.

Dans le troisième mouvement, on peut remarquer qu’il y’a un changement dans l’altitude du poète. La métaphore « or du soir » au vers 9 pour désigner les étoiles donne un caractère magique a ce pèlerinage. Les « voiles au loin » au vers 10 appellent

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