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Commentaire Composée sur le texte J'ai Cueilli Cette Fleur Pour Toi Sur La Colline de Victor Hugo

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Par   •  1 Juin 2014  •  1 074 Mots (5 Pages)  •  7 167 Vues

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Commentaire Composé:

J’ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline

Victor Hugo est en tête de file du Romantisme et aussi le précurseur du Symbolisme. Le premier pionnier du Symbolisme est Charles Baudelaire. Les Correspondances Hugoliennes, reprises par Baudelaire, ouvrent une nouvelle philosophie au milieu du 19ème siècle et annoncent le passage de l’esprit académique vers la Modernité.

Ce texte se trouve dans l’avant dernier livre des Contemplations, En Marche. Nous savons que les Contemplations est un livre rétrospectif et autobiographique durant l’exil de son auteur à Jersey. Ce poème nous montre comment Victor Hugo insère ses sentiments les plus profonds dans la nature qui l’entoure et qu’il décrit.

Ainsi, nous verrons dans la première partie, l’analogie que Victor Hugo développe dans ce poème entre la petitesse et la grandeur puis d’autres encore bien plus inimaginables. La deuxième partie portera sur les éléments qui font de ce poème, un poème lyrique et sur le sentiment principal mis en exergue par l’auteur.

Premièrement, Victor Hugo réserve, dans ce poème, une place primordiale aux analogies. C’est un axe majeur de ce poème qui est présent du début jusqu'à la fin. Ainsi, il commence avec l’analogie qui aura le plus d’importance pour lui, celle de la fleur et de la colline. Celle-ci apparaît dès le premier vers de ce poème avec la fleur, symbole de l’amour envers sa maîtresse Juliette, qu’il compare avec l’élément le plus imposant du paysage, la colline. La première métaphore qu’il met en avant est celle de la petitesse opposée à la hauteur. La colline symbolise, tout au long du poème, la grandeur, vers 5 <<morne promontoire>> et 17 <<du haut de cette abîme>>.

De plus, il voudra essentiellement représenter cette imposante manifestation de la nature comme la limite entre le monde avec la lumière, vers 7 et 8 <<Un grand arc de triomphe éclatant de vermeil, / A l’ endroit où s’était englouti le soleil, >> et les profondeurs des ténèbres dues au coucher du soleil vers 11 <<s’éclairant au fond d’un entonnoir>> vers 20 << abîme plus profond>> et vers 27 << et que le gouffre noir>>.

Cette analogie nous montre parfaitement la vision de Victor Hugo durant l’écriture de cette œuvre, elle est verticale en partant du haut des nuages, en passant par la colline grattant le ciel puis par la surface de la mer avec ses bateaux à l’horizon et finit par aboutir sur les profondeurs de l’océan, vers 19 << Où l’algue et le nuage et les voiles s’en vont.>> .

Ensuite nous découvrons une analogie mise en métaphore au vers 15 << Sa racine n’a pris sur la crête des monts>>. La racine représente l’obscurité et la froideur et la crête des monts, la lumière et la chaleur sachant que c’est toujours les sommets des montagnes qui reçoivent les derniers rayons de lumière et que la racine est la partie de la fleur qui ne voit jamais la lumière du soleil.

Ainsi avec toutes ces analogies, il veut montrer que deux choses qui s’opposent ne font finalement qu’une et que si l’une disparaît, l’autre aussi, car à quoi reconnaître la lumière si l’obscurité n’est plus ?

Deuxièmement, cette poésie

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