Claude Gueux, Victor Hugo

• Claude Gueux, avant de devenir le personnage de cette nouvelle écrite par Victor Hugo, il a fait parti d'un fait divers réel. C'est en lisant la gazette des Tribunaux en 1832 que Victor Hugo découvre l'histoire de cet homme et notamment des circonstances de son emprisonnement et de sa condamnation à mort.

C'est à partir de celle-ci que Victor Hugo décide d'en écrire un texte engagé qui sera d'abord publié en 1834 dans La revue de Paris puis diffusé auprès de la chambre des députés par Charles Carlier, négociant.

• Dans ce livre, Victor Hugo dénonce la peine de mort. Il constate que le peuple souffre et que c’est cette détresse qui le pousse au crime. L’histoire de Claude retrace le parcours exemplaire d’un homme du peuple, doté de toutes les qualités naturelles, que la société ne saura utiliser. La pauvreté le conduit au vol et à la prison et l’inhumanité du traitement qu’il subit au meurtre. Le problème réside en deux questions, questions d’éducation et de pénalité (l’ordre social qui exclut Claude). Les dernières pages du récit amplifient le thème de l’éducation. Il faut supprimer les bourreaux et multiplier les maîtres d’école, il faut cultiver la tête du peuple, pour ne pas avoir à la couper.

Plus que la peine de mort, Claude Gueux est aussi un livre sur la prison, en 1832 c’est une peine récente. A travers le parcours pénal de Claude Gueux, Hugo va mettre en évidence les lacunes de ce système. Claude est d’abord lourdement condamné, il est emprisonné pour vol. Un vol simple, sans circonstance aggravante ; Claude est condamné a la peine maximal pour un vol destiné à faire vivre sa famille.

Dans ce livre on trouve une grande réflexion. Claude a tué M.D. et il mérite la mort selon la loi mais pourquoi Claude a t-il tuer ? Et pourquoi a-t-il volé ? On ne peut plus s’aveugler sur le comportement du directeur des ateliers, son manque d’humanité. Hugo propose d’élargir la notion de circonstances atténuantes afin de prendre en compte la provocation morale oubliée par la loi.

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