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Écriture Invention à partir du roman Les misérables de Victor Hugo

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Par   •  20 Avril 2013  •  894 Mots (4 Pages)  •  1 017 Vues

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Je suis un pauvre homme, un pauvre misérable qui pour se nourrir, vole sans cesse pour ne pas succomber. Je vole ce que je trouve malheureusement je n’ai pas le choix… Aujourd’hui, j’ai volé la soi-disant « nourriture du pauvre », un simple morceau de pain qui ne me rassasie très peu mais c’est déjà ça…

Les gens ne me remarquent même pas tellement que je suis différent, je suis maigre et pâle. Mon état physique est horrible à regarder, j’ai les pieds écorchés et sanglants, je me débrouille avec ce que j’ai.

Tous les jours, je dérobe quelque chose mais en ce jour rien ne se passe comme prévu, le peuple m’a remarqué enfin pas pour une bonne cause, ces personnes ingrats m’ont dénoncé aux gendarmes parce que j’ai volé un misérable bout de pain, dans ce monde, tout devient misérable même les personnes qui nous entourent.

Je suis bouleversé…si peu de respect, de compréhension. Après tout, je ne gêne personne, comme des milliers d’habitants du petit peuple de Paris qui luttent pour ne pas crever de faim, c’est décevant et dire que des gens se plaignent parce qu’il non pas ce qu’ils veulent, au lieu d’avoir du lapin à la moutarde, ils ont du magret de canard ! Et moi, je ne souhaite qu’un petit bout de pain pour avoir un peu de forces, rien d’autre… Si j’avais les moyens, j’aiderai les pauvres, les gens qui sont malheureux… Je vole pour me nourrir parce que seuls le désespoir et la faim m’ont poussé à faire ça car je suis un homme qui a un honneur et une dignité mais ces deux mots ne sont rien à côté de la peur que j’éprouve tous les jours, en fait ma seule crainte c’est de mourir de faim, de froid dans la rue tout seul, sans que personne s’en aperçoit. Certaines personnes qui ont de l’argent doivent se dire « un de plus ou un de moins », ce n’est pas grave !

Quand je vois cette femme qui ne porte aucune importance autour d’elle. Pas un regard dans ma direction, comme si j’étais invisible, ce manque d’attention montre bien que je suis « une petite chose » parce que je vis dehors, seul, je suis abimé, en fait je crois que je suis comme un déchet qu’on laisse par terre et qu’on attende qu’il disparaisse tout seul. Je crois que pour elle je suis un rat : je vole pour me nourrir, je ne suis pas propre et dès que j’ai volé ce pauvre bout de pain, tout le monde a hurlé comme si j’étais un assassin par contre quand je meurs de faim dans la rue, là personne ne se retourne…Pauvre France. Cette si charmante jeune femme ne connait rien de la vraie vie, elle doit avoir du personnel, elle ne doit rien faire, à part se faire belle et organiser des buffets pour ces amis qui lui ressemblent tant : des hypocrites qui mourront en paix, sans se poser de questions et qui se croient important. Mais ils ne comprennent pas, ils ne savent pas ce que c’est la misère…Ils organisent des soirées ou la nourriture est abondante, ou il y a plein de choix et puis au final ils jettent la moitié car le verbe « manger » n’a peu d’importance vu qu’ils ont tous ce qu’ils veulent ces braves gens ! Et moi, je meurs de faim, le verbe « manger », j’en rêve tous les jours, des buffets comme eux, j’en veux tous les jours ou presque, rien qu’une fois je voudrais manger à ma faim.

Je suis confus et énervé, quand je vois que je dois voler du pain et que cette dame, si hypocrite a

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