L’empereur Claude ( 1août 10 av. J.-C. – 13 octobre 54 )
Commentaire de texte : L’empereur Claude ( 1août 10 av. J.-C. – 13 octobre 54 ). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar looooldu75 • 2 Février 2014 • Commentaire de texte • 564 Mots (3 Pages) • 837 Vues
L’empereur Claude (1août 10 av. J.-C. – 13 octobre 54) est le quatrième empereur romain, qui régna de 41 à 54 apr. J.-C.
Né à Lugdunum (Lyon) en Gaule en 10 av. J.-C., fils de Drusus et d'Antonia Minor, elle-même fille de Marc Antoine et d'Octavie, il fut le premier empereur né hors d'Italie. Il succéda à Caligula en 41 en devenant le quatrième empereur de la dynastie Julio-claudienne alors qu'il avait déjà une cinquantaine d'années.
Il apparaissait peu probable que Claude devint empereur : il était bègue et sa famille l'avait jugé incapable d'exercer une fonction publique jusqu'à ce qu'il devint consul de son neveu Caligula en 37. Son infirmité le sauva cependant peut-être des purges dans les familles nobles romaines qui eurent lieu durant les règnes de ses deux prédécesseurs, lui permettant de se trouver en position d'être nommé empereur après l'assassinat de Caligula : il était alors le dernier homme de sa famille. Il accéda au pouvoir en comblant de cadeaux (donativa) les cohortes prétoriennes, inaugurant ainsi un malheureux usage.
Malgré son manque d'expérience politique, Claude se montra un administrateur capable et un grand bâtisseur public.
Son règne vit l'Empire s'agrandir : cinq provinces s'ajoutèrent à l'Empire, dont la « Bretagne » (Britannia en latin) en 43 — où il se rendit pour obtenir les triomphes, se voyant ainsi décerner, ainsi qu'à son fils, le surnom de Britannicus —, la Lycie, la Maurétanie, le Norique et la Thrace. Il s'intéressa personnellement aux affaires publiques, se penchant sur les lois et présidant des procès publics. Il alla jusqu'à publier vingt édits par jour.
Il étendit la citoyenneté romaine à de nombreuses cités dans les provinces, notamment en Gaule où il était né. Sensible aux demandes des notables gaulois, il obtint en 48 du Sénat que ceux-ci pussent accéder aux magistratures publiques de Rome et donc au Sénat
romain. Reconnaissants, les délégués des nations gauloises firent graver son discours sur une table de bronze, la Table claudienne, laquelle fut placée dans le sanctuaire fédéral des Trois Gaules à Lyon. On en retrouva deux fragments en 1528 : ils sont aujourd'hui conservés au Musée gallo-romain de Fourvière à Lyon.
En 47, il fêta les Jeux séculaires, selon la nouvelle date établie par Varron pour la fondation de Rome.
Cependant tout au long de son règne il fut perçu comme vulnérable par la noblesse romaine. Il fut ainsi poussé à chercher en permanence à consolider son pouvoir, aux dépens des sénateurs en particulier. En 49, il bannit les juifs de Rome pour prosélytisme actif.
Dans sa vie personnelle, il connut de nombreuses épreuves et son dernier mariage le mena à la mort.
Il épousa en premières noces Plautia Urgulanilla, dont il eut un fils, mort en bas âge, et une fille qu'il fit exposer, la soupçonnant d'être le fruit d'un adultère. Il se maria ensuite à Ælia Pætina dont il eut une fille, Antonia. Il s'allia ensuite à Messaline dont il eut deux enfants, Octavie (née en 40, future épouse de Néron) et Britannicus (né en 41), qui fut éclipsé puis empoisonné par Néron. En
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