Biographie de Denis Diderot
Commentaire d'oeuvre : Biographie de Denis Diderot. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hamzalav • 30 Avril 2015 • Commentaire d'oeuvre • 431 Mots (2 Pages) • 927 Vues
Denis Diderot
Né à Langres (France) le 05/10/1713 ; Mort à Paris (France) le 31/07/1784
Grand philosophe des Lumières, Denis Diderot a apporté son érudition débordante et ses qualités novatrices dans de nombreux domaines. Il s’est illustré aussi bien dans le roman, le théâtre, la critique que l’essai. Mais cet homme curieux et avide de connaissance est surtout resté dans la postérité avec la formidable entreprise de l’Encyclopédie, sur laquelle il a travaillé sans relâche pendant plus de 20 ans. Il avait la certitude que seul le savoir pouvait faire triompher la raison et ainsi faire progresser le monde.
Ses premières années de Bohême
Denis Diderot naît le 5 octobre 1713 à Langres, au sein d’une famille de la bourgeoisie aisée. Son père coutelier le pousse à suivre des études auprès des Jésuites, convaincu qu’une carrière ecclésiastique conviendrait à son fils. Diderot, lui, n’y voit pas d’objection et pense lui-même être sur la bonne voie. Aussi, il se rend à Paris pour approfondir ses enseignements. Entre philosophie, théologie et droit, tout l’intéresse. Il obtient le titre de maître es art en 1732.
Au sortir des études, Diderot réalise finalement que la prêtrise ne lui convient pas. Il tente alors de gagner sa vie selon les opportunités, tantôt précepteur, tantôt employé d’un procureur. Avide de savoir, il apprend l’anglais, les mathématiques, les langues anciennes. C’est ainsi qu’au rythme d’une existence bohème, il croise la route de Rousseau, avec qui il se lie aussitôt d’amitié. Durant cette même période, il tombe sous le charme d’une jeune lingère, Antoinette Champion, qu’il épouse sans le consentement paternel.
Premiers écrits : matérialisme et athéisme
Suite à sa rencontre avec Rousseau, Diderot est bien décidé à prendre la plume. D’abord traducteur, il est aussi amené à rencontrer Condillac. Au fur et à mesure qu’il nourrit son esprit, ses pensées évoluent vers l’athéisme. Déjà avec Pensées philosophiques, en 1746, il tend vers la notion de déisme et de religion naturelle. Ce premier ouvrage est aussitôt condamné. Lorsqu’il écrit Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient, la dernière étape vers l’athéisme est franchie.
Ainsi, Diderot y avoue sans réserve un matérialisme athée qui le conduit directement à la prison de Vincennes en 1749. Les quelques mois qu’il y passe s’avèrent une expérience douloureuse et dès sa sortie, il abandonne l’idée de publier la totalité des ouvrages qu’il écrira. Toutefois, il ne démord pas de ses positions philosophiques. Selon lui, le monde, la vie, la pensée appartiennent à la matière et évoluent seuls, par une sensibilité universelle et sans aucune intervention divine. Il se distingue alors du matérialisme mécaniste de La Mettrie, d’Holbach ou d’Helvétius.
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