Élément De Commentaire sur le poème Aube d'Arthur Rimbaud
Compte Rendu : Élément De Commentaire sur le poème Aube d'Arthur Rimbaud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Mars 2014 • 487 Mots (2 Pages) • 2 514 Vues
Aube, A. Rimbaud
I. Le récit d'une course matinale
1) Les indices temporels
Les indications temporelles montrent l'évolution de la journée : « aube » (l.1) / « midi » (l.17).
Entre les deux, plusieurs indic. Temps : « encore » (l.2) ; « première » (l.6) ; « Alors » (l.10) = montrent l'évolution du temps qui passe.
2)Les indices spatiaux
Il y a une évolution spacial : les nombreux lieux tracent un parcours : « palais » (l.2) ; « eau » (l.2) ; « bois » (l.3)
Il y a aussi une sorte de chemin à suivre : « sentier » (l.6) ; « wasserfall » (l;8) ; « Dans l’allée » (l.10) ; « Par la plaine » (l.11) ; « A la grand’ville » (l.11) ; « clochers » (l.12) ; « dômes » (l.12) ; « près d’un bois de laurier » (l.14)…
Les lieux deviennent de plus en plus importants au fil de la lecture : l.10 à 14, c.circ. de lieu en début de phrase.
L’itinéraire est renforcé par les verbes d'action: « j’ai marché » (l.4) ; « courant » (l.12) ; « chassais » (l.13)
3)Le schéma narratif
5 § pour les différentes étapes du récit, encadrés par 2 octosyllabes.
l.1 : « J'ai embrassé l'aube d'été » est l'aboutissement. Pour savoir comment l'auteur en est arrivé là il faut lire la suite.
l.2 : situation initiale. Rimbaud veut capter l'attention du lecteur en lui disant « encore »que qq chose va se passer. Situation basée sur la mort et l'imobilité: « Rien ne bougeait » / « morte » / « ombres ».
l.3 : élément perturbateur : « J’ai marché » = changement de temps. Le « je » se met en route, et va tout transformer.
l.6 à 13 : succession d’actions, surtout au passé simple : « dit »(l.6) ; « ris » (l.7) ; « s’échevela » (l.7) ; « reconnus » (l.8) ; « levai » (l.9) …
l.17 : clé de l’interprétation = récit d’un rêve
II. Un texte sur l'expérience poétique
1) les caractéristiques du poète
l.12, apparition de l'enfant, Rimbaud mis à l'écart.
Rimbaud exprime ses sentiments : « ris » (l.7) « j'ai senti » (l.13)
2) les pouvoirs de la poésie : la métamorphose du monde
Le narrateur est en quelque sorte magique puisque, par sa marche il :
éveille la nature
comprend le langage des fleurs
réveille la cascade en riant
poursuit un déesse
Vocabulaire du conte de fées : « palais », pierreries »,
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