Les Justes Albert Camus
Note de Recherches : Les Justes Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mailib • 19 Novembre 2014 • 1 882 Mots (8 Pages) • 1 718 Vues
Exposé : Les justes de Camus
Biographie : Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie française. C’était un écrivain, journaliste, essayiste, dramaturge et philosophe français. Il fait partie d’une résistance durant la seconde guerre mondiale qui publie un journal clandestin appelé Combat. Il deviendra plus tard le rédacteur en chef de ce journal mais il abandonnera sa carrière de journaliste pour devenir écrivain. Il reçoit en 1957 le prix Nobel de la littérature. Il meurt le 4 janvier 1960 d’un accident de voiture.
Résumé de l’œuvre : L’histoire parle d’un groupe de terroristes qui appartient au parti socialiste révolutionnaire. Leur objectif est d’assassiner le Grand-Duc Serge qui est l’oncle du Tsar par un attentat à la bombe. Annenkov, Kaliayev, Dora, Stepan et Voinov se retrouvent avant l’attentat dans un appartement. Annenkov est le chef de cette opération, Dora et Kalieyev sont amants et Dora est celle qui fabrique les bombes. Yanek Kalieyev est le terroriste responsable de lancer la première bombe et Voinov la deuxième en cas de problème avec la première bombe. Lors de l’attentat lorsqu’il s’approche de la calèche du Grand-Duc, Yanek remarque que des enfants, le neveu et la nièce du Grand-Duc, sont dans la calèche avec le Grand-Duc et la Duchesse. Yanek décide alors de reporter l’attentat. Certaines personnes faisant partie de l’organisation sont d’accord avec sa décision mais Stepan ne l’est pas et s’énerve car il trouve qu’il n’aurait pas dû décider tout seul de reporter l’attentat. L’attentat est par la suite reporté à deux jours plus tard. Voinov a maintenant peur de le faire alors il va parler à Annenkov qui lui dit que ce n’est pas grave et qu’il n’est pas obligé de lancer la deuxième bombe. Voinov décide alors de quitter l’organisation. Annenkov, après leur discussion, prend la décision de remplacer Voinov. Lors de la deuxième tentative Yanek lance la bombe qui tue le Grand-Duc. Il est ensuite arrêté et emprisonné par la police. La femme du Grand-Duc lui rend visite en prison et souhaite qu’il avoue avoir tué une personne et commis un meurtre. S’il dit avoir tué un être humain elle lui laissera la vie sauve mais il refuse parce que selon lui il n’a pas commis un meurtre mais simplement un acte de justice. Une autre personne appelé Skoutarov lui dit qu’il peut rester en vie s’il dénonce ses amis mais il refuse car il préfère mourir plutôt que trahir ses compagnons. Peu après il est pendu en public. Dora, sa maîtresse, veut ensuite être celle qui lance la bombe lors du prochain attentat.
Jugement de gout
On a bien aimé le livre car il montre la perspective des terroristes lors d’un attentat et leur dévouement envers leur pays. On comprend mieux leurs actions et cela montre aussi les problèmes auquel ils doivent faire face. Le titre « les justes » montre que les terroristes ne sont pas toujours des gens complètement fous mais parfois leurs causes et leurs objectifs sont justes même si leur manière de l’obtenir ne l’est pas.
Par contre les prénoms et nom de famille des personnages sont un peu confus, au début on ne comprend pas trop qui est qui, c’est pour ça qu’au début on ne comprend pas trop ce qu’il se passe.
Extrait :
Annenkov : Alors ?
Stepan : Il y avait des enfants dans la calèche du grand duc.
Annenkov : Des enfants ?
Stepan : Oui. Le neveu et la nièce du grand duc.
Annenkov : Le grand duc devait être seul, selon Orlov.
Stepan : Il y avait aussi la grande duchesse. Cela faisait trop de monde, je suppose, pour notre poète. Par bonheur, les mouchards n’ont rien vu.
Kaliayev : Je ne pouvais pas prévoir… Des enfants, des enfants surtout. As-tu regardé des enfants ? Ce regard qu’ils ont parfois… Je n’ai jamais pu soutenir ce regard… Une seconde auparavant, pourtant, dans l’ombre, au coin de la petite place, j’étais heureux. Quand les lanternes de la calèche ont commencé à briller au loin, mon cœur s’est mis à battre de joie, je te le jure. Il battait de plus en plus fort à mesure que le roulement de la calèche grandissait. Il faisait tant de bruit en moi. J’avais envie de bondir. Je crois que je riais. Et je disais « oui, oui »… Tu comprends ?
Il quitte Stepan du regard et reprend son attitude affaissée.
J’ai couru vers elle. C’est à ce moment que je les ai vus. Ils ne riaient pas, eux. Ils se tenaient tout droits et regardaient dans le vide. Comme ils avaient l’air triste ! Perdus dans leurs habits de parade, les mains sur les cuisses, le buste raide de chaque côté de la portière ! Je n’ai pas vu la grande duchesse. Je n’ai vu qu’eux. S’ils m’avaient regardé, je crois que j’aurais lancé la bombe. Pour éteindre au moins ce regard triste. Mais ils regardaient toujours devant eux.
Il lève les yeux vers les autres. Silence. (…)
Voilà ce que je propose. Si vous décidez qu’il faut tuer ces enfants, j’attendrai la sortie du théâtre et je lancerai seul la bombe sur la calèche. Je sais que je ne manquerai pas mon but. Décidez seulement, j’obéirai à l’Organisation. (…)
Dora : J’aurais reculé, comme Yanek. Puis-je conseiller aux autres ce que moi-même je ne pourrais pas faire ?
Stepan : Est-ce que vous vous rendez compte de ce que signifie cette décision ? Deux mois de filatures, de terribles dangers courus et évités, deux mois perdus à jamais. Egor arrêté pour rien. Rikov pendu pour rien. Et il faudrait recommencer ? Etes-vous fous ?
Kaliayev : Je pars.
Dora : Attends ! (A Stepan) Pourrais-tu, toi, Stepan, les yeux ouverts, tirer à bout portant sur un enfant ?
Stepan : Je le pourrais si l’Organisation le commandait.
On a choisi cet extrait parce qu’il montre le dilemme auquel ils font face. Ils veulent se libéré du despotisme du Grand-Duc qui vit avec tout ce qu’il veut pendant que son peuple meurt de faim et pour cela l’organisation a prévu un attentat. Mais pour atteindre ce but est-ce qu’ils sont prêts à tuer deux enfants ? Toute l’organisation
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