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Le Procès, L’Étranger de Albert Camus

Fiche : Le Procès, L’Étranger de Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2018  •  Fiche  •  437 Mots (2 Pages)  •  787 Vues

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Albert Camus est un écrivain, philosophe, romancier et dramaturge français, né en 1913 en Algérie et mort en 1960 dans un accident de voiture. Il était également journaliste militant engagé dans la résistance française. Son nom est associé à l’absurde qui est une confrontation entre la quête de sens de l’homme et le non sens de la vie. Pour illustrer ce moivement, il a écrit plusieurs romans tels que La Peste ou encore l’Étranger ainsi que le mythe de Sisyphe qui lui ont valu sa notoriété. L’Étranger, roman paru en 1942, va suivre le personnage de Meursault, un personnage marginal qui incarne l’homme face au sentiment de l’absurdité. Meursault mène une existence normale jusqu’au jour où il tue un Arabe, menant à la seconde partie du roman qui se déroule en prison et au tribunal. Le passage que nous allons étudier est une partie de son procès.

I. Meursault étranger à son procès

1) L’exclusion du procès

On remarque dès le début de l’extrait que Meursault est étranger à son procès. En effet, lorsqu’il essaie de prendre la parole son avocat lui demande de se taire « Taisez-vous, cela vaut mieux pour votre affaire ». L’impératif montre que seul l’avocat peut faire autorité durant le procès. De plus, Meursault est nié pour la justice « sans mon intervention », « sans qu’on prenne mon avis », « en dehors de moi » + répétition de l’adverbe « sans » qui marque son exclusion. Le point de vue interne lors de cette scène renforce également l’idée d’isolement.

2) Meursault inactif, indifférent

Il s’ennuie pendant son propre procès « la plaidoirie du procureur m’a très vite lassée », « malgré mes préoccupations ». On retrouve également le pléonasme « moi j’écoutais et j’entendais » qui accentue son inactivité et montre qu’il n’agit pas. Ce procès est un spectacle pour lui « l’interêt qu’on trouve à occuper les gens ne dure pas très longtemps ». Il juge son procès comme si les conséquences ne le concernait pas « les évènements ne manquaient pas de clarté », « ce qu’il disait était plausible ».

3) Un regard naïf

Le personnage porte un regard naïf et exterieur sur les évènements qui l’entoure comme dans les traditions satiriques telles que Candide ou encore lettres persanes. Il retranscrit fidèlement le déroulement du procès comme un enfant, en effet il utilise le discours direct. De plus, il ne comprend pas toit ce qui se passe « si j’ai bien compris », « peut-être », « je ne comprenais pas bien ». On retrouve également un parallélisme de construction « L’avocat levait les bras et plaidait coupable, mais avec excuses. Le procureur tendait les mains et dénonçait la culpabilité, mais sans excuses » qui nous montre que Meursault se focalise sur les gestes et a une attitude puérile.

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