L'étranger d'Albert Camus
Compte Rendu : L'étranger d'Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vavale610 • 2 Janvier 2012 • 479 Mots (2 Pages) • 3 206 Vues
I – Présentation du lieu environnant :
1) La mer, la plage baignées dans un monde de silence
L1« Le bruit des vagues était encore plus paresseux » : le bruit que forme d’habitude les vagues semble ici imperceptible, la mer paraît être d’un calme absolu. L’océan semble retenir son souffle pour ne pas troubler cet instant de silence et paraît tout limpide tel « un océan de métal » L4. « Il y avait déjà deux heures que la journée n’avançait plus » L3 : le temps semble s’être arrêté, semble avoir suspendu son vol ce qui nous donne un sentiment d’immobilité.
2) Les deux personnages présents sur cette plage
L5 « J’en ai deviné la tache noire au bord de mon regard…. de regarder l’Arabe » : Sur cette plage silencieuse se trouvent Meursault et bien plus loin l’Arabe « il était encore assez loin ».
3) Le soleil et sa chaleur insoutenable :
L10 « La brûlure du soleil gagnait mes joues et j’ai senti des gouttes de sueur s’amasser sur mes sourcils » : le soleil est tellement fort qu’il en devient insupportable, créant une gêne grandissante chez Meursault. « A cause de cette brûlure que je ne pouvais plus supporter » montre à quel point cette chaleur incommode Meursault qui commence à lui faire perdre raison.
II – Un destin en marche
1) Un geste absurde qui va modifier la conscience du personnage :
L15 « j’ai fait un mouvement en avant » « je savais que c’était stupide » : le fait de se déplacer d’un pas va subitement transformer toute cette scène, tout ce qui était immobile semble tout à coup s’accélérer. « L’arabe a tiré son couteau qu’il m’a présenté dans le soleil » : ce geste irréfléchi va alors faire basculer tout le cours des choses.
2) L’aspect tragique de cette scène :
L18 « la lumière a giclé sur l’acier » : montre la violence qui s’en détache. « le glaive éclatant jailli du couteau » : tous ces termes nous poussent à penser qu’une bataille se prépare.
III – L’absurdité du meurtre
1° Les sensations qui lui font perdre sa raison :
« c’était comme une longue lame étincelante qui m’atteignait au front » : le soleil sur cette lame renvoie des reflets que Meursault perçoit comme une attaque. Il se sent alors blessé et perd tout le contrôle de lui-même.
2°) La violence d’un meurtre sans motif :
« Alors j’ai tiré quatre fois sur un corps inerte » : montre la stupidité de ce meurtre et l’acharnement qu’il y met « 4 fois), il tue ici quelqu’un sans aucun motif apparent.
3°) Une vision du monde de Meursault différente des autres :
Tout au long de cette scène, Meursault interprète les faits et gestes qui l’entoure de façon irréaliste et illogique, se créant son propre monde, bien loin de la réalité des choses présentes.
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