L'etranger Albert Camus
Recherche de Documents : L'etranger Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar babooo • 18 Février 2013 • 1 659 Mots (7 Pages) • 1 427 Vues
Le roman met en scène un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française. Le protagoniste reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère vient de mourir. Il se rend à l’asile de vieillards de Marengo, près d’Alger, et assiste à la veillée funèbre, puis à la mise en bière et aux funérailles sans prendre l’attitude de circonstance que l’on attend d’un fils endeuillé. Le héros ne pleure pas, ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas.
Après l'enterrement, Meursault décide d'aller nager, et rencontre Marie, une dactylo qu'il connaissait. Ils vont voir un film de Fernandel et passent la nuit ensemble. Le lendemain, il rencontre Raymond Sintès, un voisin de palier, qui lui demande d'écrire une lettre pour humilier sa maîtresse, qui est une Maure. Ce dernier est souteneur et s’est montré brutal avec celle-ci ; il craint des représailles de son frère. La semaine suivante, Raymond frappe et injurie cette femme, et est convoqué au commissariat et utilise Meursault comme témoin. En sortant, il invite Meursault et Marie dans un cabanon au bord de la mer, appartenant à son ami Masson. Marie demande à Meursault s'il veut se marier avec elle, il répond que ça n'a pas d'importance, mais qu'il le veut bien.
Le dimanche, après un repas bien arrosé, Meursault, Raymond et Masson se promènent sur la plage, et croisent un groupe d'Arabes, dont l’un est le frère de la jeune femme. Une bagarre éclate, au cours de laquelle Raymond est blessé au couteau. Plus tard, Meursault marche seul sur la plage, il est accablé par la chaleur et le soleil, il rencontre à nouveau l’un des Arabes, couché à l’ombre d’une source, qui à sa vue montre son couteau. Meursault sort de sa poche le revolver de Raymond, abruti par la luminosité, par la touffeur, ébloui par le reflet du soleil sur la lame du couteau, il tire et tue l’Arabe sans le moindre état d'âme, d'un coup de revolver, puis encore de 4 autres coups. C’est la fin de la première partie.
Dans la seconde moitié du roman, Meursault est arrêté et questionné, ses propos sincères et naïfs mettent son avocat mal à l'aise. Il ne manifeste aucun regret. En prison, pendant que son procès se prépare, il tue le temps en dormant, en lisant (en particulier un article de journal qui relate un fait divers, qui constitue en fait l'intrigue de la pièce de théâtre Le Malentendu). Puis le procès a lieu ; on l'interroge davantage sur son comportement lors de l'enterrement de sa mère que sur son meurtre. Meursault se sent exclu du procès. Il avoue avoir commis son acte à cause du soleil, ce qui déclenche l'hilarité de l'audience. La sentence tombe : il est condamné à la guillotine. Meursault voit l’aumônier, mais quand celui-ci lui dit qu'il priera pour lui, il déclenche la colère de Meursault.
Avant son départ, le condamné à mort finit par trouver la paix dans la sérénité de la nuit.
Personnages
Le personnage principal est Meursault. Un groupe d'Arabes intervient au moment de transition entre la première et la seconde partie.
A ceux-ci s'ajoute :
Céleste : Gérant d'un restaurant fréquenté régulièrement par Meursault
Le concierge : Concierge de l'asile ou demeurait "maman" (Mme Meursault, mère de Meursault)
Le directeur : Gère l'asile où était internée "maman"
Thomas Pérez : un compagnon d'asile de la mère de Meursault.
Marie : Marie joue un rôle important dans la vie de Meursault; Elle éclaire ses sentiments peu présents. Elle est surtout la maîtresse de celui-ci.
Salamano : Vieillard habitant sur le même palier que Meursault. Il bat son chien mais il est paniqué lorsque celui-ci vint à disparaître.
Raymond : Il habite dans le même immeuble que Meursault; Il est le point névralgique des évènements perturbateurs.
Masson : Ami de Raymond il participe aux évènements perturbateurs à la plage.
Usage de la première personne du singulier
L'usage quasi-systématique de la première personne du singulier, tout au long du roman, peut aider le lecteur à s'identifier au personnage et ainsi l'aider à rentrer plus facilement dans l'univers de Camus. Le ressentiment intérieur du personnage est ainsi partagé par le lecteur. Le style employé par Camus, dans cette œuvre, vise à la rendre abordable par le plus grand nombre de lecteurs. Libre ensuite à eux d'approfondir leur lecture pour une compréhension plus exhaustive de l'œuvre de Camus
Albert Camus en 1957.
Il s’agit donc d’un roman — Camus a un jour écrit : « Si tu veux être philosophe, écris des romans »1 — dont le personnage principal, mystérieux, ne se conforme pas aux canons de la morale sociale, et semble étranger au monde et à lui-même. Meursault se borne, dans une narration proche de celle du journal intime (l’analyse en moins), à faire l’inventaire de ses actes, ses envies et son ennui. Il est représentatif de l’homme absurde peint dans Le Mythe de Sisyphe, l’absurde naissant « de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde ». Meursault est un
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