L'étranger D Albert Camus
Commentaires Composés : L'étranger D Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarahoui • 18 Décembre 2012 • 1 616 Mots (7 Pages) • 1 591 Vues
L’Etranger, Albert Camus.
Si elle n'est pas la première oeuvre publiée, L'Etranger est néanmoins la première oeuvre connue
du grand public. Quatre mois à peine sépare la rédaction de L'Etranger du Mythe de Sysiphe : Les
questions que soulève l'ouvrage de philosophie agitaient donc vraisemblablement l'auteur lors de la
rédaction du roman et bien que L'Etranger ait une existence autonome, Le Mythe en est aussi un
commentaire, au moins en partie. L'origine du roman apparaît d'ailleurs comme distante : Des
parentés avec l'Envers et l'Endroit sont évidentes, comme par ailleurs une filiation avec un roman
jamais publié, La Mort heureuse.
Achevé en mai 1940 et publié en même temps que Le Mythe de Sisyphe en 1942, L'Étranger est
en partie la traduction romanesque des idées contenues dans cet essai sur l'absurde. Meursault, le
narrateur, est un modeste employé de bureau, à Alger. Il retrace son existence médiocre, limitée au
déroulement mécanique de gestes quotidiens et à la quête instinctive de sensations élémentaires. Il
vit dans une sorte de torpeur, une étrange indifférence : au moment d'agir, il note d'ordinaire qu'on
peut faire l'un ou l'autre et que « ça lui est égal ». Il représente l'homme avant la prise de conscience
de l'absurde, mais déjà préparé à cet éveil lucide : sans illusion sur les valeurs consacrées, il se
comporte comme si la vie n'avait pas de sens. L'effet produit sur le lecteur par une telle narration,
objective et déprimante, est cet écoeurement, que selon Camus, est une bonne chose, car il nous
conduit au sentiment de l’absurde.
Thèmes importants : Une réflexion sur la condition humaine. La satire sociale.
Biographie
Albert Camus est né a Mondovi le 7 novembre 1913; il est mort près de Villeblevin le 4
janvier 1960 d'un accident d'automobile. Son père, ouvrier agricole, fut tué en 1914 à la
guerre. Sa mère, d'origine espagnole, vient alors habiter un quartier populaire d'Alger. En
1918, il entre à l'école communale. Il obtient une bourse et fréquente le lycée d'Alger jusqu'en
1930, année où il subit les premières atteintes de la tuberculose. Il fait des études de
philosophie sous la direction de Jean Grenier qui restera son ami. Il se marie en 1933, divorce
en 1935, date à laquelle il adhère au parti communiste, dont les prises de position envers les
Arabes provoquent sa démission en 1936.
Il fonde le "Théâtre du Travail", participe à la rédaction collective d'une pièce, Révolte dans
les Asturies et commence à écrire L'Envers et l'Endroit. Il se livre à des métiers divers afin
de poursuivre ses études. Il présente un diplôme d'études supérieures sur "Les rapports de
l'hellénisme et du christianisme à travers les oeuvres de Plotin et de saint Augustin". Il
parcourt l'Algérie avec la troupe théâtrale de Radio-Alger, adapte Le Temps du mépris de
Malraux, Le Retour de l'enfant prodigue de Gide, le Prométhée d'Eschyle et joue lui-même
diverses pièces dont une adaptation des Frères Karamazov de Dostoïevski. Il visite l'Espagne,
l'Italie, la Tchécoslovaquie. En 1938, journaliste à «Alger Républicain », il commence à écrire
Caligula, publie Noces et pense déjà à l'Etranger et au Mythe de Sisyphe. Il se remarie en
1940, vient à Paris, fait du journalisme, retourne en Algérie et revient en France en 1942. Il
rédige La Peste au moment où paraît L'Etranger. En 1952, il démissionne de l'UNESCO qui
a admis l'Espagne franquiste en son sein. Il meurt en 1960 dans un accident de voiture.
"Admirable conjonction d'une personne, d'une action et d'une oeuvre." Ainsi Jean-Paul Sartre
définit- il les raisons de l'influence qu'exerça Albert Camus sur un public fervent. renouvelés
auprès de la jeunesse, qui continue à la placer très haut. Ce qui fait sa force, c'est sa flexibilité.
Ce n'est pas une philosophie en forme que l'on trouve dans ces livres. C'est une pensée qui
s'articule autour de mots clefs – absurde, révolte – et trouve sa meilleure expression dans le
roman, le théâtre et l'essai
.
Résumé
Le narrateur, Meursault, employé de bureau à Alger, apprend que sa mère est morte. Il va
l'enterrer sans larmes, et sous un soleil de plomb qui ne fait qu'augmenter son envie d'en finir
avec la cérémonie. De retour à Alger, il va se baigner et retrouve une ancienne collègue de
travail, Marie. Puis plus tard dans la soirée ils vont au cinéma. Un soir, Meursault croise
Salamano, un voisin, puis il est invité par Raymond, un autre voisin de palier. Ce dernier,
ancien boxeur, lui raconte sa bagarre avec le frère de sa maîtresse, et lui demande d'écrire une
lettre
...