Biographie d'Albert Camus
Fiche : Biographie d'Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Annette85 • 17 Mars 2021 • Fiche • 1 420 Mots (6 Pages) • 837 Vues
Biographie Albert Camus[pic 1]
Siècle : XXème siècle
1 - Biographie – La vie d’Albert Camus
Date de naissance : 7 novembre 1913
Date de décès : 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l’Yonne en France à l’âge de 47 ans d’un accident de voiture
Lieu de Naissance : Mondovi (aujourd’hui appelée Dréan), Algérie française
Lieu de vie : Algérie Française (Alger, Oran) ; Lyon ; Paris ; la Provence
Événements importants de sa vie :
- Sa famille, son milieu social :
Né dans une famille aux origines modestes, son père, Lucien Auguste Camus était un ouvrier caviste dans un domaine viticole et est mort à la guerre.
Sa mère, Catherine, était illettrée et en partie sourde, elle faisait des ménages.
Il avait un frère ainé.
Il a été recueilli par sa grand-mère après la mort de son père.
Il a eu de nombreuses histoires d’amours. Il s’est marié deux fois (Simone Hié ; Francine Faure) et a eu une maîtresse particulièrement importante (Maria Casarès)
- Sa formation, ses études, ses activités :
Il fait ses études à Alger, à l’école communale. Il est repéré par son professeur, Louis Germain.
Élève boursier au Lycée Bugeaud.
Entre en classe de philosophie et après de multiples complications, il obtient son diplôme d’études supérieures en Lettres, section philosophie.
Va devenir écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste, nouvelliste et un important journaliste militant.
Obtiendra le Prix Nobel de Littérature en 1957
- Ses fréquentations, ses influences :
- Louis Germain et Jean Grenier, ses professeurs vont l’influencer
- Son oncle, Gustave Acault
- Ses amis : Max-Pol Fouchet, Louis Bénisti, Edmond Charlot, Jean de Maisonseul, Claude de Fréminville et Louis Miquel
- Pascal Pia
- Jean-Paul Sartre
- Gallimard
- Son histoire :
Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie française. Son père travaille dans un domaine viticole et est mobilisé pour aller à la guerre ou il se prendra un éclat d’obus et finira par mourir après quelques jours en 1914. Albert et son frère vont alors vivre chez leur grand-mère et ses deux frères avec leur mère. Il va étudier dans l’école communale à Alger et en 1923, à l’âge de 10 ans, va être remarqué par son professeur, Louis Germain qui va lui donner des cours gratuits et qui va l’inscrire en 1924 sur la liste des candidats boursiers. Il a fallu convaincre sa grand-mère qu’il ne devait pas travailler mais continuer ses études. Une fois sa grand-mère convaincue, il est reçu au prestigieux Lycée Bugeaud en tant qu’élève boursier. Dans son lycée, il se passionne pour le foot et devient un gardien de but réputé. Après avoir obtenu le baccalauréat, en pleine ascension sportive et en classe de philosophie il commence à cracher du sang à l’âge de 17 ans. Il est atteint de la tuberculose. Il va aller à l’hôpital puis pour sa convalescence, va séjourner chez son oncle et sa tante. Son oncle, Gustave Acault, boucher, très cultivé va l’influencer et va lui fournir une bibliothèque riche et éclectique. Sous l’influence de Jean Grenier, son professeur de philosophie, il va former un petit groupe avec Max-Pol Fouchet, Louis Bénisti, Edmond Charlot, Jean de Maisonseul, Claude de Fréminville et Louis Miquel. Ils vont partager leurs découvertes et leurs visions. Il obtiendra son diplôme d’études supérieures en Lettres, section philosophie. En 1934, il se mariera avec Simone Hié mais leur mariage va vite finir en partie à cause des tromperies de Simone et de son côté sombre. En 1935, il adhérera au parti communiste algérien car il incarne certaines de ses convictions mais sera exclu de ce même parti en 1937. Il va très vite s’intéresser au théâtre et va fonder et diriger « Le théâtre du travail » puis ensuite après sa rupture avec le parti communiste va le dissoudre pour le remplacer par « Le théâtre de l’équipe » avec certains amis. Après des pièces de théâtres jouées et dirigées, il va rentrer au journal en 1938, « Alger Républicain » ou il va devenir rédacteur en chef puis en 1939. C’est là qu’il va apprendre tous les métiers de la presse. En 1940, il doit quitter l’Algérie car là-bas toutes les portes lui sont fermées et il va à Paris. Il va rejoindre le journal appelé « Le Soir républicain » mais Paris va être envahie par les allemands et il va donc fuir à Lyon. Toujours en 1940, il divorcera de Simone Hié pour se marier avec Francine Faure qu’il aura rencontrée en 1939 et avec qui il aura 2 enfants. Il donnera son manuscrit de l’Étranger et du Mythe de Sisyphe à Pascal Pia pour qu’il le donne à Gallimard et retournera avec Francine à Oran, en Algérie. Mais ce n’est plus la même Algérie, et avec son ami, il va donner des cours aux enfants juifs renvoyés des écoles. Début 1942, la tuberculose revient et il doit aller en métropole pour se soigner. Il va passer 1 an dans le massif central et va tisser des liens avec la résistance locale. En 1943, Camus débarque à Paris, ville occupée et découvre la peste. Il va aussi apprendre que l’Étranger et Le Mythe de Sisyphe, publié en 1942 ont produit une forte impression à Gallimard. Il va être accueilli comme un jeune prodige par Gaston Gallimard et va rentrer au comité. Il va devenir meilleur ami avec le neveu de Gallimard. Fin 1943, il rencontre Sartre et vont devenir amis et même inséparables. Pendant ces temps où ils font la fête malgré la guerre, Camus rejoint la Résistance et va écrire le journal de Résistance « Combat ». Il va prendre part sur plusieurs sujets importants. Il va être la voie de cette nouvelle France, issue de la Résistance et qui rêve d’un nouveau monde. En 1944, il va rencontrer Maria Casarès avec qui il aura une histoire passionnelle et avec qui il partagera l’amour du théâtre. Il aura de nombreuses maîtresses au cours de sa vie mais Maria Casarès sera « l’unique ». Il aura une correspondance avec elle par lettre pendant 15 ans avec 865 lettres. Maria acceptera que Camus ne divorce pas de Francine qui passera par de nombreuses dépressions et par des tentatives de suicide. Il écrira « La chute » qui aurait été à priori pour elle. Il écrira un grand roman en 1947 : « La peste ». En 1952, l’amitié de Sartre et Camus va voler en éclat à propos d’une question politique sur le communisme, et avec son essai « L’homme révolté » dans lequel il dénonce le totalitarisme avec Staline. Le rêve d’une Algérie égalitaire et fédérale qu’a Camus se dissout et la guerre d’Algérie va commencer. Camus refuse de parler de l‘Algérie. En 1957, il obtiendra le prix Nobel de littérature qui récompensera toutes ses pièces de théâtre, ses romans, ses nouvelles, ses poèmes, ses essais et ses films. Il déprimera pendant un an et en 1958, il ira mieux et quittera Paris pour la Provence. Il aura été très engagé dans la Résistance et fera part de ses opinions sur le parti communiste ou sur l’Indépendance de l’Algérie. Il luttera contre le totalitarisme, l’existentialisme et le marxisme. Il mourra dans un accident de voiture le 4 janvier 1960.
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