Albert Camus, l'étranger
Fiche : Albert Camus, l'étranger. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jody Boson • 12 Mars 2019 • Fiche • 513 Mots (3 Pages) • 756 Vues
Albert Camus 1913-1960
Né en Algérie, un an après éclatait la première guerre mondiale, son père part au front et y meurt. Suit des études secondaires et sera atteint de tuberculose. Lors de l’arrivée au pouvoir d’Hitler, Camus militera au mouvement antifasciste « Amsterdam-Pleyel » puis adhérera au parti communiste. Il deviendra journaliste à Alger Républicain. Lors de la deuxième guerre mondiale il intègre le réseau de résistance « combat » où il exerce une activité de renseignement et de journalisme clandestin. Engagement très fort dans sa vie mais pas dans l’étranger, quand même une critique de la justice avec les avocats stéréotypés.
Prix Nobel
Guerre civile en Algérie entre indigènes et pieds noirs (français installés en Algérie) ainsi que la lutte pour l’indépendance, Camus est touché par cette guerre et ne veut pas prendre position, il invite à la révolte mais pas la révolution.
l’Absurde
Prise de conscience de l’absurde avec l’habitude (monotonie de la vie), l’indifférence de la nature à notre existence (inhumanité de la pierre), prise de conscience du temps qui nous mène vers la mort.
Il écarte le suicide qui est la suppression de la conscience ainsi que les doctrines qui situent hors de ce monde les raisons de vivre comme la religion le fait (il l’appelle le suicide philosophique des existentialistes »
Le défi est de se confronter perpétuellement à cet absurde 🡪 la révolte
L’homme devient libre lorsqu’il prend conscience de l’absence de sens de sa vie
Il faut vivre avec passion, c’est-à-dire multiplier avec passion les expériences lucides.
L’absurde est le résultat de la confrontation entre le besoin de sens de l’homme et l’absence de sens de la vie.
Axes de lecture de l’étranger
Passivité de Meursault : syntaxe (phrases et vocabulaire simple, enchaînement mais pas d’action, pas de vocabulaire de sentiments) / absence de décisions (sensation pure du moment, nivellement des valeurs)
Prise de conscience de la mort – Absurde – Monotonie du quotidien – Monde étrangé (le caillou ne meurt pas)
. L'absurde : l'attitude de Meursault, son ennui et la froideur caractéristique de ses remarques personnelles en font la personnification d'une prise de conscience : celle de l'absurdité de l'existence.
. La révolte : à sa manière, Meursault est un révolté. Condamné à mort, il ne songe pas à se suicider. Derrière un manque apparent de moralité, le narrateur est aussi un partisan de la vérité. Face aux juges, sa franchise le pousse à avouer son crime sans chercher à se défendre. Elle causera sa perte car Meursault sera condamné à mort.
. L'hédonisme : Meursault n'est pas qu'un être distant et indifférent. C'est aussi l'amant de Marie, sa maîtresse, un ami fidèle et un amoureux de la nature.
. La liberté : à sa manière, le narrateur est un homme libre. Indifférent au monde extérieur et sans attaches solides, il mène sa vie en communion avec le monde sensible.
L'erreur à éviter quand on parle de L'étranger :
On évitera de dire que le narrateur est dépassé par les événements et incapable de compassion. En fait, Meursault est absorbé par la quête d'un absolu et de la vérité. Pas
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