Albert Camus
Recherche de Documents : Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rockandguigui • 10 Février 2013 • 3 869 Mots (16 Pages) • 1 614 Vues
Albert Camus
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Albert Camus
Albert Camus en 1957.
Données clés Nom de naissance Albert Camus
Activités Philosophe, romancier, dramaturge, essayiste, nouvelliste
Naissance 7 novembre 1913
Mondovi, Algérie française
Décès 4 janvier 1960 (à 46 ans)
Villeblevin, France
Genres Roman, théâtre, essai, nouvelle
Distinctions Prix Nobel de littérature en 1957
Œuvres principales
L'Étranger (1942)
La Peste (1947)
Le Mythe de Sisyphe (1942)
La Chute (1956)
L'Homme révolté (1951)
Compléments
Morvan Lebesque, Albert Camus par lui-même, 1963
Jean Sarocchi, Camus, PUF, 1968
Alain Costes, Albert Camus ou la parole manquante, 1973
Jacques Chabot, Albert Camus, la pensée de midi, 2002
Jean Daniel, Avec Camus : Comment résister à l'air du temps, 2006
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Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi, à proximité de Bône (actuellement Annaba), dans le département de Constantine (depuis 1962, Dréan dans la willaya d'El Taref), en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l'Yonne, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre.
L'œuvre de Camus comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir »[1].
Sa critique du totalitarisme soviétique lui vaut les anathèmes des communistes et conduit à la brouille avec Jean-Paul Sartre. Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1957, sa réputation et son influence restent grandes dans le monde.
Selon Bertrand Poirot-Delpech[2], les essais sur son œuvre ont abondé juste après sa mort, tandis qu'on rendait très peu compte de sa vie. Les premières biographies ne sont apparues que dix-huit ans après sa mort. Parmi celles-ci, la plus impressionnante est celle de Herbert R. Lottman[3], un journaliste américain observateur de la littérature européenne pour The New York Times et le Publishers Weekly.
Dans le journal Combat, ses prises de position sont courageuses autant que déconcertantes, aussi bien sur la question de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste qu'il quitte après un court passage de deux ans[4]. Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission. Il est ainsi amené à s'opposer à Sartre et à se brouiller avec d'anciens amis. D'après Herbert R. Lottman, Camus n'appartient à aucune famille politique déterminée, bien qu'il fut adhérent au Parti communiste algérien pendant deux ans[5]. Il ne s'est cependant dérobé devant aucun combat : il a successivement protesté contre les inégalités qui frappaient les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur. Il est allé au secours des espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme, des objecteurs de conscience[6].
Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Origines et enfance
1.2 Formation
1.3 Débuts littéraires
1.4 Engagement politique et littéraire
1.5 Décès
2 Philosophie
2.1 Une question, l'absurde
2.2 Une réponse, la révolte
3 Entre journalisme et engagement
4 Albert Camus et l'Espagne
5 Œuvres de Camus
6 Parutions posthumes
7 Adaptations théâtrales
8 Notes et références
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.1.1 Ouvrages
9.1.2 Ouvrages parus depuis 2009
9.1.3 Articles et conférences
9.2 Documents et témoignages
9.3 Reportages, films
9.4 Articles connexes
9.5 Liens externes
Biographie[modifier] Origines et enfance[modifier]Lucien Auguste Camus, père d'Albert, est né le 28 novembre 1885 à Ouled-Fayet dans le département d'Alger, en Algérie. Il descend des premiers arrivants français dans cette colonie annexée à la France en 1834 et départementalisée en 1848. Un grand-père, Claude Camus, né en 1809, venait du bordelais, un bisaïeul, Mathieu Juste Cormery, d'Ardèche, mais la famille se croit d'origine alsacienne[7]. Lucien Camus travaille comme caviste dans un domaine viticole, nommé « le Chapeau du gendarme », près de Dréan, à quelques kilomètres au sud de Bône (Annaba) dans le département de Constantine, pour un négociant de vin d'Alger. Il épouse le 13 novembre 1909 à Alger (acte de mariage no 932) Catherine Hélène Sintès, née à Birkadem le
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