Albert Camus

Albert Camus

I) Jeunesse et formation littéraire et philosophique de 1913 à 1937

A) Les 1ères années

Il est né en Algérie à Mondovi, près de la frontière tunisienne, le 7 novembre 1913. Les parents de Camus sont nés et ont vécu près d'Alger. Le père de Camus, Lucien était engagé chez des négocias. Il est envoyé à Mondovi au printemps 1913, sa femme le rejoint en septembre avec son fils aînée puis va accoucher de Camus. Mais le père va craindre pour sa famille des atteintes du paludisme alors ils rentrent à Alger. Le père est mobilisé le 3 août et est blessée à la bataille de la Marne et va mourir le 11 octobre 1914. La mère de Camus avait déménagé dans un appart loin du centre d'Alger. Ils vivent avec leur grand mère et leur oncle. Camus vient d'un milieu modeste, sa GM ne voulait pas qu'il continue ses études mais son professeur va le pousser à continuer et il va obtenir une bourse et ainsi continuer ses études. Il va commencer à écrire très jeune et va se questionner sur la pauvreté, il ne se considère pas comme pauvre mais riche de la splendeur de la nature, il reviendra sur la beauté de la terre algérienne. Il poursuit ses études mais il est atteint de la tuberculose en 1930 et ne va pas pouvoir mener à bien son projet, soit devenir professeur.

B) Les 1ers écrits et engagements 

Il reprend les cours en 1932 et va publier ses 1ers articles qu'il va donner à la revue Sud comme un article, "Un nouveau Verlaine" il va faire des études sur Bergson, sur la musique. Très tôt se dessine le goûts de Camus sur la littérature, la philo et les arts.  Très influencé par son prof de philo, Jean Grenier. Il est de nouveau frappé par la tuberculose en 1934. En juin 1934 il se marie avec la fille d'une ophtalmologue réputée, qui appartient à la haute bourgeoisie d'Alger mais Camus ne va pas renier ses origines modestes. Il va dédier à on épouse "Les voix du quartier pauvre" mais le couple va s'éloigner rapidement. En 1935 Camus va obtenir sa licence en philo, et s'engage dans un mouvement anti-fasciste. Sur les conseil de son prof de philo il va adhérer au parti communiste et le parti communiste va charger camus de recruter des militants chez les musulmans. Camus va souvent mêler écriture et politique. Sa passion pour le théâtre va le refléter, sa troupe va se nommer "Le théâtre du travail". Il écrit dans ses carnets "l’art n'est pas tout pour moi que du moins ce soit un moyen". La littérature servirai a la cause politique

C) Le théâtre les 1er romans et Essais

La troupe de Camus va produire un texte politique "révolte dans les Asturies". Pour Camus, célébrer l’Espagne c'est rendre hommage à sa terre maternelle. Bientôt va débuter la guerre d’Espagne et le maire d’Alger va interdire la représentation de cette pièce. La troupe de Camus va monter des pièces adaptée comme Prométhée Enchaînée d'Eschyle. Le théâtre de Camus va intéresser au tragique, des souffrances et injustices contemporaines et à la condition de l'homme face à la fatalité. Camus est metteur en scène, acteur mais aussi adaptateur, va jouer plusieurs rôles, comiques ou sérieux. Il va voyager à Prague, pour lui c'est une ville triste, il y étouffe. Mais il va voyager en Italie, ce qui lui correspond plus. Dans ses carnets, Camus va noter ses projets littéraires, comme le projet de "Caligula ou le sens de la mort" projet qu’il prévoit en 4 actes. Projet théâtral, romanesque, "l'étranger", "L'homme qui ne veut pas se justifier, l'idée qu'on se fait de lui lui est préférée" on voit ici le projet de L'étranger.  C'est en mai 37, c'est un recueil de jeunesse "l'envers et l'endroit"et en 1958.

II) L'affirmation de la pensée de Camus de 1937 à 1953

A) Politique et édition

Camus voyage en Italie en 1937, s'intéresse à l'art et la culture des maîtres italiens. Il s'engage politiquement notamment en avril 37 il soutient le projet "Blum-Viollette" projet qui aurait accordé la citoyenneté à des musulmans algériens. Mais sous l’influence des accord passé entre Laval et Stalinien en mai 35, le parti communiste c'est fait un allié des communistes algériens et en 37 le parti va accepter que soient emprisonnés des militants, dont certains sont recrutés par Camus. C'est pq Camus va quitter le parti communiste en automne 37. Il va aussi changer le nom de sa troupe "Le théâtre de l'équipe". Camus sa se fonder une société d’édition avec un ami, Claude de Fréminville, cette société d'édition s'appelle "Cafre" ils vont publié une 12ène de titres. Camus va travailler sur ses 2 romans en 1938, la mort heureuse et l'étranger, il va abandonner la mort heureuse pour l'étranger. Les 2 romans ont des points communs : nom des personnages principaux. Le 1er roman ne sera publié qu'en 1972 sous forme posthume. Il va publier un recueil d'essais "Noces" il va exprimer son bonheur d'être au monde, recueil lyrique en mai 39.

B) Le journalisme

Camus va lancer une revue de culture méditerranéenne, qui s'appelle "Rivages" et va annoncer le lancement de cette revue le 10 avril 1938 dans un journal. Et en octobre devient rédacteur d'un autre journal "Alger républicain" qui se veut être le journal des travailleurs, fidèle au front populaire. Camus va publier plusieurs articles en mai 39, 11 articles sous le nom Misère de la Kabylie ou il y présente la pauvreté extrême de ce pays. C'est cette misère qui va contraster avec les merveilles de la terres que Camus nous présentait dans "Noces" cela va préfigurer le déchirement de Camus au sujet de la guerre d'Algérie. Même si il est attaché a sa terre il est au courant des injustice qu'elle génère.

C) Les années de guerre

Lorsque la guerre est déclarée le 3 sep 39, Camus veut s’engager mais refusée pour des raisons médicales. Pendant la guerre, le journal dans lequel il écrit est suspendu, il va participer à la rédaction de "Soir républicain" il va écrire des articles politiques sur la justice en Algérie, sur les républicains espagnols. Il va rencontre sa 2ème femme et donne des cours de philo en 40. Il va noter dans ses carnets le 21 février 41, "terminer Sisyphe, les 3 absurdes sont achevés." 3 essais : mythes de Sisyphe, Roman L'étranger et théâtre "Caligula" Ainsi il développe sa thèse de l'absurde, cela va naître du questionnement sans fin de l'homme, il n'a jamais de réponse a ses questions. Le ciel n'apporte jamais de réponse à l'homme. C'est de cette absence de réponse que né l'absurde. Camus va écrire dans l'avertissement du mythe de Sisyphe "Les pages qui suivent traitent d'une sensibilité absurdes qu'on peut trouver éparses dans le siècle" Camus va lier sa philo et sa pensée à son temps, mêle litté et politique. Il va nous présenter sa vision de l'absurde et les réponses que l'homme va apporter à l'absurde,  l'homme va avoir plusieurs attitudes : les conquêtes, la comédie et la création artistique. Permettent de lutter contre le vide du questionnement sans fin sans réponse. Créer c'est donner une forme à son destin, cela serait lutter contre l'absurde en dessinant soit même son destin. Dans le mythe, Camus prend Sisyphe pour illustrer la condition humaine. Personnage mis aux enfers, qui doit remonter un rocher qui ne fait que descendre, pour Camus c'est l'illustration de la condition humaine, toujours faire la même chose. Il va avoir une vision paradoxale du mythe, pour lui Sisyphe c'est la satisfaction de la réussite. Camus va dire qu’il faut imaginer Sisyphe heureux. Le bonheur suppose un effort d'imagination, acini il apporte une réponse à l'homme. Dans les 2 autres œuvres il va nous présenter des personnages perdus, héros qui va errer après avoir perdu l'être qu'il aimait, la perte va déclencher la perte absolue de repère. Camus va mener une vie littéraire, rencontre Sartre et Simone de Beauvoir. Il va écrire de manière poétique sur la guerre, Lettre à un ami allemand en juillet 43 publiée dans la clandestinité. Il va affirmer que l'épée n'est rien sans l'esprit. Camus va continuer ses éditions et va devenir auteur chez Gallimard en 1944. Le responsable du comité national de la résistance, Bourdet sollicite camus pour écrire des articles pour un journal clandestin Combat à partir de Mars 44. Il va être publiée officiellement à partir du 21 août 1944 et Camus va en devenir le rédacteur en chef.  Il va écrire l'édito La nuit de la vérité le 25 août 1944. et le 4 septembre il écrit «  Nous sommes décider à supprimer la politique pour la remplacer par la morale c'est ce que nous appelons une révolution. » Rentre en écho avec la devise du journal « De la prestance à la révolution » Camus va préciser les exigences du journal, « Informez bien au lieu d'informer vite, préciser le sens de chaque nouvelle par un commentaire approprié, instaurez un journalisme critique et en toute chose ne pas admettre que la politique l’emporte sur la morale ni que celle ci tombe dans le moralisme. » On retrouve des points de divergences entre Camus et Montaigne. Camus défi une éthique de la vérité, il va donner quotidiennement pour le journal un édito en formant des principes de morales politiques. Camus va préconiser une sorte de neutralité dans la GF. Il va se prononcer sur l'épuration, entame une polémique avec François Mauriac sur l'épuration. Camus est favorable, elle est nécessaire du pdv de la justice. Il s'oppose à Mauriac. Mais il va reconnaître que Mauriac avait raison en 1950. Montaigne et Camus sont hostiles à la peine capitale, Camus va toujours se prononcer sur les avènement de son temps. Bombardement de 45, parle des terrifiantes perspectives qui s'ouvrent à l'humanité.

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