Biographie de Marivaux

Exposé sur Marivaux

        Pierre Carlet dit Marivaux (un leu)  naît le 4 février 1688 à Paris,  décède à Paris le 12 février 1763 d’une pleurésie, de l’eau dans les poumons à 75ans.

        C’est un romancier, poète, dramaturge (théâtre), journaliste  et  philosophe français du siècle des Lumières (1715-1789). C’est un grand esprit qui a marqué son époque et qu’on étudie encore.  Que savons nous de Marivaux ?

        Il est issu d’une famille de petite noblesse, son père devient directeur de la Monnaie à Riom, près de Clermont-Ferrand quand il a dix ans. Il y observe la vie paysanne. En 1710, à 22 ans, il commence des études de droit à Paris et rédige ses 1ers écrits. A Paris il fréquente alors les salons littéraires durant lesquels il rencontre Montesquieu (auteur de l’Esprit des Lois qui veut des pouvoirs séparés et a sa statue aux États-Unis qu’il influence), il rencontre aussi Voltaire qui croit qu’on doit raisonner par l’esprit alors que Marivaux croit qu’on raisonne par le cœur. Il rencontre aussi Diderot (le fondateur avec d’Alembert de l’Encyclopédie), Diderot admire Marivaux pour ses œuvres qu’il qualifie de « sentimentales ».

        En 1717, il épouse Colombe Bologne qui est assez riche et c’est alors qu’il simplifie son nom en Marivaux. Deux ans plus tard, ils ont une fille. La même année, il perd son père et devient ruiné à cause de la faillite de sa banque un an plus tard (en 1720).

        Il décide de finir sa licence de droit à Paris mais se consacre alors à l’écriture, il fonde son journal « Le Spectateur français » dans lequel il parle de la société française. En 1720, il rencontre la troupe de la Comédie des Italiens avec laquelle il collabore pendant 20 ans avec de célèbres comédies avec notamment le personnage d’Arlequin, libre séducteur joyeux.

En 1723, il perd sa femme,  il doit alors écrire pour vivre et élever seul sa fille.  

        Ses comédies sont un succès notamment L’Ile des esclaves dans laquelle il donne le pouvoir aux esclaves car il rêve d’une société harmonieuse, plus juste fondée sur l’égalité et le respect. Il y dénonce les abus du pouvoir des maîtres. Ces réflexions sont aussi celles des philosophes des Lumières qui cherchent le bonheur dans une société plus harmonieuse.

Un autre thème cher à Marivaux est celui de l’amour. Il se demande si l’amour est  généreux ou si l’amour est intéressé (par l’argent). C’est le thème du « Jeu de l’Amour ou du hasard », joué par des comédiens italiens  au théâtre français c’est à dire à la  Comédie française en  1730.  Sur le même thème, il écrit en 1737 « Les Fausses confidences », aujourd’hui pièce la plus jouée de lui mais qui n’a eu qu’un moyen succès à l’époque.

        En 1742, il est élu à l’académie française à l’unanimité face à Voltaire. Il obtient alors une pension du roi, Louis XV.

Cependant en 1745, il supporte mal l’entrée de sa fille au  couvent (même s’il est catholique) et il décide de  se retirer, de s’isoler. Malade à  partir de 1758,  il meurt à Paris le 12 février 1763 d’une pleurésie.

        En conclusion, ce journaliste, romancier, poète, dramaturge et philosophe du  XVIII siècle a surtout renouvelé la comédie française en s’intéressant aux mouvements du cœur et à l’expression du Moi avec le souci de la recherche de la vérité.  Pour lui la liberté politique n’est qu’une illusion, aussi il cherche à accéder à la liberté intérieure en surmontant l’amour-propre et la vanité.

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