L’homme et le déchet, un marqueur de territoire ?

Selon Michel Serres, l’Homme pollue son habitat par nature. En effet, c’est comme s’il marquait son territoire en jetant ses propres déchets. Tout comme certains animaux, l’Homme est un animal sale : il pollue lui-même son habitat, c’est bel est bien lui qui conçoit tous les objets qu’il jette. Par conséquent, l’Homme contribue à polluer.

Prenons pour exemple le film Wall-e qui est sorti en 2008. Ce film parle d’une dystopie de la société qui, à cause de la pollution sur terre, a dû s’exiler sur un vaisseau dans l’univers. On voit l’abondance de déchets que l’humain a laissés sur terre. Les hommes ont laissé des robots dépolluer la planète pendant qu’eux étaient dans leur vaisseau. C’est alors que l’homme a abandonné son habitat qui n’était plus propice à sa vie pour aller vivre ailleurs, pour fuir le problème. Le film Wall-e est une fiction pourtant nous vivons aujourd’hui dans une société de surconsommation. Nous connaissons une surabondance

de publicité1 qui incite à consommer et jeter toujours plus. De plus, les organisations utilisent aujourd’hui des procédés de marketing pour se donner une image trompeuse de responsabilité écologique : c’est le greenwashing. Beaucoup de personnes se font duper par les belles promesses éco-responsables faites par ces organisations.

Pour vivre avec nos déchets, deux solutions semblent possible :

• l’exil comme dans le film Wall-e, l’Homme cherche déjà à conquérir une autre planète.

• l’adaptation, c’est-à-dire utiliser nos déchets et ainsi vivre en les acceptant. Ce serait alors une forme de résilience, mais avec le risque de la résignation.

“ La résilience rend acceptable l’atteinte à la qualité de vie et la souffrance en rendant chacun.e responsable de leur dépassement

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