Devoir de français
Dissertation : Devoir de français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Romain_Q • 4 Août 2023 • Dissertation • 1 999 Mots (8 Pages) • 270 Vues
Romain QUAIX
Sb10
27/06/23
DEVOIR N2 de français.
Sujet Numéro 1
Questions (sur 10 points)
- Quelle(s) est (sont) la(ou les) situation(s) d’énonciation (=qui parle ? à qui ?). Justifiez votre réponse en relevant les indices qui marquent l’énonciation dans le texte.
Dans cette préface on peut mettre en évidence plusieurs situations d’énonciations. Tout d'abord l'auteur s'adresse aux partisans de la peine de mort, il marque cela par l'utilisation du « vous » à plusieurs reprises qui de fait, interpelle « ceux qui jugent et qui condamnent . » ( ligne 1) C’est renforcer par l'utilisation de phrases interrogatives pour appuyer l’argumentation de ceux qui veulent abolir cette pratique: « Vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ?» (ligne 3-4)
Ensuite Victor Hugo utilise le pronom « nous », qui dans ce cas évoque que l'auteur s'adresse à ceux qui partagent son point de vue et se sert de cela pour apporter du poids à ses arguments : « Nous nions que le spectacle des supplices produise l'effet qu'on en attend. » (lignes 15-16). « Nous » sert à montrer qu’il n’est pas seul à penser que la peine de mort doit être aboli, mais bien un ensemble d’individus qui partagent sa conviction.
Nous savons également que cette situation d’énonciation se déroule en France : « des cinq cents parquets de France » (ligne 13), en 1829 ,et traite d’un débat sur l’abolition de la peine de mort : « Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire. » (ligne 1) , « À quoi bon la mort ? » (ligne 3)
- Reformulez précisément la thèse de l’auteur (=de quoi cherche-t-il à convaincre ?)
La thèse de l’auteur est de remettre en question la peine de mort et de convaincre ceux qui le lisent de l’inutilité de celle-ci et de ses conséquences délétères. Il cherche à déconstruire l’idée selon laquelle la peine de mort serait nécessaire à la protection de la société, il défend l’idée qu’il est préférable d’utiliser une méthode moins barbare pour condamner les hors-la-loi . Il conteste également la peine de mort comme servant a un exemple dissuasif.
- Repérez dans le texte les connecteurs logiques (= les mots de liaison qui marquent les grandes étapes du texte)
Les différents connecteurs logiques dans le texte sont :
« D’abord » (ligne 2)
« Mais »(ligne 10)
« Reste la troisième et dernière raison »(ligne 19)
- Repérez les arguments de l’auteur. Reformulez-les et précisez leur situation dans le texte (= numéros de lignes).
Dans ce texte nous pouvons mettre en évidence plusieurs arguments avancés par l’auteur, nous les citerons par chronologie du texte :
Premier argument : La peine de mort n'est pas nécessaire car une peine d'emprisonnement à vie suffirait pour protéger la société des individus dangereux. (lignes 2-3)
Deuxième argument : La société ne doit pas être vengeresse, mais elle doit sermonner pour bonifier les individus déviants. La punition est du ressort de l’Être suprême, pas de la société. (lignes 10-11)
Troisième argument : L'argument de l'exemple ne tient pas, car les démonstration de barbaries ne produisent pas l'effet escompté sur le peuple, mais au contraire le déshumanise. (lignes 16-17)
- Repérez les exemples qui illustrent ces arguments. Précisez quel argument ils illustrent, ainsi que leur situation dans le texte.
Les exemples qui nous permettent d’illustrer les différents arguments de Victor Hugo sont :
Premier argument : « - S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. » (lignes 2-3) , « À quoi bon la mort ? Vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ? Faites mieux votre ronde. » (lignes 3-4), « Pas de bourreau ou le geôlier suffit. » (ligne 6)
Deuxième argument : « - Ni l'un, ni l'autre. Se venger et de l'individu, punir et de Dieu » (lignes 7-8), « Elle ne doit pas « punir pour se venger » ; Elle doit corriger pour améliorer. » (ligne 10), « Transformer de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et nous y adhérons. » (lignes 10-11)
Troisième argument : « Eh bien! Nous nions d'abord qu'il y ait exemple . »(ligne 15), « , Loin d'édifier le peuple, il le démoralise, et ruine en lui toutes sensibilité, partant toute vertu. » (lignes 16-17) , « À Saint-Paul, immédiatement après l'exécution d'un incendiaire nommez Louis Camus, une troupe de masques est venue danser autour de l'échafaud encore fumant . » (lignes 19-21)
- A quels arguments s’opposent ceux de Victor Hugo ? Reformulez-les et précisez leur situation dans le texte.
Les arguments de Victor Hugo s'opposent à ceux des partisans de la peine de mort qui soutiennent que :
La peine de mort serez la seule solution en réponse à la délinquance, les prisons n'étant pas un moyen suffisamment fiable. ( lignes 1-2) (lignes 3-4)
La société est en droit de pouvoir faire acte de représailles et de blâmer les brigands. (ligne 7)
Le divertissement qu’offre la condamnation à mort et l’exécution des malfaiteurs soit dissuasif à ceux qui veulent les imiter. (lignes 12-13)
- Faites la liste de toutes les figures de style que vous trouvez, et autant que possible, dites pour chacune, quel effet elle produit sur le lecteur
Dans cette préface, l'auteur utilise plusieurs figures de style afin de susciter certaines réaction chez le lecteur. En effet, on remarque tout d'abord l'utilisation d’une question rhétorique dès le début du texte : « À quoi bon la mort ? » (ligne3), cela nous invite en tant que lecteur à un questionnement et une analyse de la question même si l’auteur a déjà la réponse.
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