Culture générale et expression : synthèse de documents

CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION

DEVOIR 2

Synthèse de documents

« L’homme est par nature destiné à vivre en cité » affirme Aristote, l’individu doit coexister et même coopérer avec d’autres personnes. Le vivre ensemble au sens propre, dans une même bâtisse est apparu il y a bien longtemps. Dans un article écrit par le groupe SCOPFAIR Architectes tiré du blog Mediapart publié en 2018, les auteurs décrivent une communauté de personnes âgées prônant le vivre ensemble en toute liberté. En 1844, l’écrivaine Eugène Sue décrit une maison commune idéale, chaleureuse et très propre à moindre coût dans sa onzième partie tiré du roman Le juif errant. En 1917 en Russie, la situation de la vie en communauté est décrite par Alice Cazaux dans un extrait d’article tiré de la revue interdisciplinaire d’Humanité, intitulé « Ilya Kabakov, ou le récit de vies communautaires ». Enfin, l’écrivaine Laurène Champalle décrit à son tour une société communautaire dans son roman Christiania ou les enfants de l’utopie en 2011. Après avoir évoqué les aspects sociaux mis en évidence dans les documents, nous examinerons les aspects économiques important et enfin l’aspect politique.

En premier lieu, force est de constater que l’expatriation est devenue depuis plusieurs années de plus en plus importante chez les Français. En 2007, Bonassieux fait le constat d’une augmentation significative de recenser français à l’étranger tandis qu’un an plus tôt Clarke publie son livre God save la France illustrant un anglais venu en France pour travailler. C’est d’ailleurs ce que propose le Canada a travers son illustration qui met en avant les offres d’emploi et incite alors les expatriés à rejoindre leur pays. En effet, de nombreuses raisons sont à l’origine du départ à l’étranger : le travail, le salaire, l’envie de découvrir d’autres cultures, l’émancipation avec les parents.

 Comme le constate la journaliste de Français du monde les expatriés sont majoritairement de jeunes adultes, ce constat est rejoint par la dimension psychologique que nous offre l’article du journal La Croix où l’envie de départ est assimilée à l’envie de s’émanciper de ses parents et commencer une vie d’adulte autonome. Cette notion de jeunesse est également mise en avant par l’illustration mettant en scène plusieurs protagonistes plutôt jeunes.

Dans le recensement de Bonassieux, la première cause de départ de l'expatrié français est la recherche d’enrichissement culturel, culture que met d’ailleurs en avant l’illustration du journal l’Express au travers l’image du sirop d’érable et du caribou par exemple. Cet enrichissement culturel se traduit également par l’apprentissage d’un nouveau langage qui s’avère compliqué, ce que ne font visiblement pas les français lorsqu’ils sont dans leurs propre pays au travers le récit de Clarke. L’analyse psychologique faite dans l’article de Allenc met en avant cet aspect, en effet les français expatriés qui reviennent en France ont tendance à trouver les français grincheux et mal polis comme le confirme l’extrait du livre God save la France. En parallèle, l'illustration « s’installer au canada » met en avant des protagonistes souriants.

L’aspect professionnel est également une des causes de départ à l’étranger en effet plus de la moitié des expatriés français gagne deux fois le salaire proposé en France et recherche une évolution de carrière comme le propose l’illustration en mettant en avant les offres d’emplois au Canada. Néanmoins, le marché du travail français attire pour autant des étrangers à savoir, les anglais comme le démontre le récit de Clarke. L’envie de s’enrichir d'un point de vue culturel et d’avoir une vie professionnelle amenant un bon niveau de vie ne laisse pas la place au doute quant au retour en France.

Le retour est possible mais pas sans difficulté, c’est ce qu’évoque l’article de Allanic. Si les débuts sont plutôt euphoriques, le retour à la réalité est moins positif, en effet on parle de retour difficile avec une possible dépression. L’expatrié a changé et est en décalage avec ses compatriotes comme le traduit à la fois l’article de Bonassieux et celui d’Allanic. Il cherche le contact avec d’autres expatriés pour être rassuré et retrouver des gens qui le comprennent, c’est ce qu’a compris l’auteur de l’illustration « s’installer au Canada » qui propose une rubrique de témoignages de personnes ayant décidé d’aller y vivre.

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