Article EMC
Fiche : Article EMC. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lxsa.mb • 6 Juin 2023 • Fiche • 443 Mots (2 Pages) • 338 Vues
Les enjeux principaux sont l’éthique et la question d’avoir le droit de tuer quelqu’un ou non par l’euthanasie ou le suicide assisté.
L’éthique est l’ensemble des conceptions morales de quelqu’un ou d’un milieu.
L’euthanasie est un acte de provoquer, à sa demande, la mort d’un individu atteint d’une maladie incurable. Il y a deux sortes d’euthanasies: l’euthanasie passive consiste à l’arrêt des traitements et l’euthanasie active est la mort provoquée par un médecin.
En France, l’euthanasie passive est autorisée. Lorsque le médecin remarque que la maladie est incurable et que le patient souffre trop, le médecin est autorisé à lui administrer un traitement qui a pour effet secondaire la mort.
D’après un sondage de l’IOFP ( institut d’opinion public), 47% des français pensent que l’euthanasie doit être légalisée. 11% d’entre eux pensent que la loi sur l’euthanasie ne doit pas changer. L’avis sur le suicide assisté est plus partagé avec 42% de la population qui est pour sa légalisation.
En Europe, seulement 4 pays autorisent l’euthanasie active et le suicide assisté. La majorité des pays autorise l’euthanasie passive mais pas l’euthanasie active qui est interdite. Pour finir, 6 pays interdisent strictement l’euthanasie.
Même si l’euthanasie est soulageante et permet d’abréger la vie d’une personne souffrante, de nombreuses personnes sont contre malgré cet avantage. En effet, les personnes expliquent que les personnes atteintes de maladies neuro dégénératives ou lourdement handicapées ne peuvent exprimer leur volonté. Une peur d’un abus de l’euthanasie est aussi mentionnée. Si de nombreuses personnes sont contres, la majorité des français pensent que l’euthanasie doit être autorisée(47%).
Nous allons à présent prendre un cas concret d’une femme ce nommant Chantal Sébire. En effet, cette femme a été retrouvée morte à son domicile le 19 mars 2008. Lors du rapport, le légiste a expliqué qu’elle a été exposée à une dose mortelle de barbiturique, un médicament non délivré en pharmacie qui est présent dans les hôpitaux mais également dans les cliniques vétérinaires. Son décès a été déclaré comme étant un suicide mais ne pouvant se procurer ce produit seule de nombreuses personnes pensent qu’elle a été assistée. Il est expliqué qu’elle a voulu ce tuer, suite à un cancer qui a considérablement déformé son visage ce qui était très dur à vivre pour elle.
Chantal Sébire avait fait une demande d’euthanasie qui lui avait été refusé car la loi de Leonetti n’autorise pas l’euthanasie active mais plutôt le « laisser mourir ». Cela suscite donc une remise en question de cette loi car elle souffrait de sa situation. L’éthique est mise en question aussi car même si elle souffrait cela restait une personne qui vivait comme les autres. La loi ne sera finalement pas changée.
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