L'épicurisme

Le Carpe-Diem

• Epicure :

 Né en 342, mort en 270 av J-C, philosophe grec, fonde une école de pensé ouverte aux hommes et aux femmes ce qui est très rare à cette époque dans un jardin d’Athènes en 306 av J-C qui s’appelle “l’école du Jardin”.

Pour lui le mot “bonheur” est

• L’épicurisme :

Courant issus de la philosophie antique et de l’école du Jardin qui a pour but l’atteinte du bonheur par la satisfaction modérée des seuls désirs “naturels et nécessaires” indispensable à la vie bienheureuse. Ces désirs sont ceux du bien-être et du repos du corps tels que manger à sa faim ou boire quand on a soif. Il recommande également d’abolir en soi la crainte et le désir non-naturels pour atteindre l’ataraxie.

 L'épicurisme est une philosophie qui prône la recherche du bonheur et du plaisir modéré comme but principal de la vie. Il met l'accent sur la tranquillité de l'âme et la satisfaction des besoins essentiels plutôt que sur la poursuite de plaisirs extravagants. Les épicuriens croient en la maximisation du bien-être à travers la modération, la prudence et l'amitié.

Pour les épicuriens la peur est le principal obstacle du bonheur, comme la peur de la mort avec le divertissement pascalien et la peur des dieux.

Les épicuriens sont des atomismes, selon eux tous ceux qui arrive est à cause des atomes contrairement à l’époque où on pense que c’est à cause des dieux donc pour eux il n’y a plus aucune raison de craindre les dieux. De même pour la mort, tant qu’on est là la mort n’y est pas, si la mort est là je n’y suis plus.

C’est un hédonisme, recherche des plaisirs évitement des souffrances ce qui va nous mener au but recherché : l’ataraxie (l’absence de trouble et la paix intérieur). C’est avec cette recherche des plaisirs qu’il y a des inversions puisque certains pensent que l’épicurisme c’est une philosophie de la décadence notamment à cause du carpe diem. Alors qu’il y a un véritable calcul des plaisirs, tout plaisir n’est pas à rechercher, toute douleur n’est pas à éviter. C’est dans cette logique qui va définir 3 types de désirs : “naturels et nécessaires” (boire et manger), “naturels et non nécessaires” (manger et boire mais avec plus de sophistication) , “non naturels et non nécessaires” (la gloire, l’amour de l’argent).

“L'homme qui ne se contente pas de peu, ne sera jamais content de rien”

• Poèmes :

1. L’Olive de Du Bellay :

Poète français de la pléiade. Il écrit l’olive entre 1549 et 1550 qui est un recueil de poème. Sonnet divisé par deux quatrains et deux tercets en décasyllabes. Les rimes sont embrassées pour les deux quatrains et plates puis embrassés pour les deux tercets. Ce poème montre la renonciation aux désirs dans l’acceptation des aspects simples de la vie et la recherche de la paix intérieure et en mettant en valeur la tranquillité de la sagesse. On observe cela par l’utilisation des mots “esprit”, “désire”, “aspire”, “plaisir” et “l’Idée” qui font référence à la sérénité.

1. Contre les bûcherons de la forêt de Gatine  de Ronsard :

Écrivain du XVI siècle. Ecrit en alexandrins à rimes plates, pour dénoncer la destruction de la nature au détriment de l’environnement naturel, il exprime également sa tristesse et son indignation. Cela se montre par la personnification de la nature pour que l’acte paraissent encore plus inhumain “ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force” où le sang signifie le bois des arbres.

La renonciation aux désirs est ici dans la critique de l’avidité humane et de la volonté de domination sur la nature

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