Thèse de l'animal machine
Dissertation : Thèse de l'animal machine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alyssa2806 • 8 Octobre 2023 • Dissertation • 725 Mots (3 Pages) • 171 Vues
BLANCKAERT ALYSSA 1G01
question d’interprétation de philosophie
Quand nous promenons notre chien, et que nous passons devant un autre chien, ils se mettent à s’aboyer dessus, et la alors, nous avons l’impression d’assister à un dialogue entre eux. Nous avons l’impression qu’ils usent d’un langage codé, que nous ne pouvons pas comprendre. Nous nous demanderons si la parole doit être considérée comme le propre de l’homme. En première partie, nous verrons que les animaux semblent détenir la parole, comme les hommes. Dans cette première partie, nous verrons que la parole consiste à exprimer un état intérieur, or que les bêtes le font également, puis, qu’il y a des degrés dans l’intelligence des bêtes qui laissent penser qu’elles possèdent plus ou moins bien la parole. Nous étudierons en deuxième partie que, mais en réalité, la parole se rapporte toujours à la raison dont les animaux sont privés. Dans cette seconde partie, étudierons que, contrairement aux animaux, les êtres humains composent leur message à l’aide de signes, et que, seule la capacité à émettre un message à l’aide de signes prouve l’existence de la raison. Pour terminer, nous verrons que dire que les animaux ne parlent pas n’est pas dégradant envers eux. Dans cette troisième partie, nous verrons que, même en leur refusant la parole et la pensée à laquelle elle est attachée, les animaux demeurent capable de sentir, puis, qu’en réservant la parole aux êtres humains, on prouve seulement la grandeur de l’Homme, non la bassesse des animaux.
Les animaux semblent détenir la parole, au même titre que les hommes.
Si la parole ne consiste qu’à exprimer un état intérieur (comme la faim ou la colère), alors il semble que toutes les bêtes parlent au même titre que les hommes.
Les bêtes nous font « connaître clairement leurs mouvements naturels de colère de crainte ou de faim » lignes 4 et 5. Descartes utilise le terme « mouvement naturel » pour désigner les mouvements que les animaux effectuent instinctivement, sans avoir besoin de réflexion. Cela fait partie de sa conception mécaniste de l’animal. Il considère que les animaux sont dépourvus de pensée consciente et agissent uniquement par des mécanismes physiques. Le « mouvement naturel » fait référence aux mouvements automatiques et instinctifs des animaux, qui sont déterminés par leur nature et leur structure corporelle. Selon lui, ces mouvements ne nécessitent pas de réflexion ou de conscience.
Les animaux ont l’air plus ou moins intelligents, donc ceux les plus avantagés à ce niveau pourraient également avoir une plus grande facilité à parler.
Descartes nous affirme pour les animaux que « parmi celle d’une même espèce les unes soient plus parfaites que les autres », ligne 3. Pour lui, la perfection se réfère à la structure physique et mécanique des animaux. Il considère que les animaux sont parfaits dans leur fonctionnement mécanique, mais qu’ils sont dépourvus de pensée consciente. Selon Descartes, la perfection réside dans l’ordre et la précision des,
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