Méditatitions métaphysiques, Descartes
Fiche de lecture : Méditatitions métaphysiques, Descartes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilyyymixx • 19 Mars 2023 • Fiche de lecture • 1 313 Mots (6 Pages) • 323 Vues
COMBES
Lily
Fiche de lecture philosophie n°1
Méditatitions métaphysiques, Descartes
Vie et œuvre
Réné Descartes (1596-1650) est un philosophe, physicien et mathématicien français.
Il est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne et reste célèbre pour avoir exprimé dans son Discours sur la méthode le cogito :« Je pense, donc je suis». Mais son œuvre n’est pas que philosophique, il a par exemple apporté une contribution à l’optique en physique et en mathématique, il est à l’origine de la géométrie analytique.
Il croit à la doctrine du rationalisme et a inspiré un nouveau courant philosophique: le cartésianisme. Son influence va énormément impacter son siècle, les philosophes qui lui succéderont développeront leur propre philosophie par rapport à la sienne, soit en la développant comme l’on fait Arnauld, Malebranche soit en s’y opposant comme Locke, Hobbes ou Pascal.
Parmi ses œuvres les plus connues on retrouve donc le Discours sur la méthode (1637), Les météores (1937), Les passions de l’âme (1649) mais également les Méditations métaphysiques (1941). Ce titre est la version traduite en français par Louis Charles d’Albert de Luynes en 1647 puisque le livre est à la base écrit en latin et s’appelle Meditationes de prima philosophia.
Dans ce livre, il met en avant la nécessité d'un fondement pour la connaissance, qui permettrait en outre d'affermir la religion. Descartes divise son ouvrage en six parties et y jette ainsi les fondements de sa philosophie, passés au crible du doute hyperbolique. Il y démontre principalement l'existence de Dieu et la distinction réelle de l'âme et du corps (à partir de son cogito)
Malgré tout, Descartes semble montrer des réticences à développer vraiment la notion de substance, qui se trouve pourtant au cœur de la métaphysique. Il ne va l’abordée par que dans son livre Les principes de la philosophie (1647)
Plan
I. Descartes développe peu à peu sa pensée qui le conduit dans cette première méditation métaphysique au doute absolu.
1. Comme beaucoup de principes on été construit sur de fausses vérités, il faut s’attaquer à repenser et démontrer la réalité, la vérité des choses qui nous entourent et en lesquelles on croit.
2. Les sens, l’origine première de mes fondements qui s’avèrent facilement trompeurs. Il faut donc douter de tout ce qui nous est apporté par les sens, y compris le corps dans lequel on vit, car ce corps est quelque chose qu’on ressent et qu’on voit. Descartes nous fait donc remettre en cause même notre enveloppe corporelle.
3. Mais alors si Dieu nous a créé, il ne chercherai jamais à également créer un monde factice dans le but de nous tromper, il est souverainement bon. Descartes introduit alors le concept d’un mauvais génie, qui existerai en dehors de Dieu, et qui est celui qui cherche à nous tromper constamment.
II. Du doute à la certitude : Descartes explique la première vérité incontestable et avérée avec le cogito « Je pense donc je suis »
1. Descartes reprend son argumentation sur le doute entamé dans la 1ère partie. Pour lui, s’il conduit sa démarche à son terme il va aboutir à la certitude négative : l’Homme ne peut rien connaître. Il faut donc trouver une évidence capable de faire lever le doute sur quelque chose.
2. Il continue en s’interrogeant sur l’origine même du doute. Le doute viendrait peut etre de Dieu, ou encore de la pensée de l’Homme lui-même. Il finit par dire que le doute est plutot le produit d’un « moi »
3. La l’existence de la pensée nous fait repenser à tout les arguments précédemment par Descartes. Il reprend un à un les arguments du doute dans une sorte de dialogue intérieur, dans lequel il se fait ses propres objections. C’est un combat intérieur entre la volonté de douter et la volonté de parvenir à une certitude. Mais même en voulant douter de l’existence de toute chose, il ne peut nier qu’il est certain de penser puisque le doute est une pensée.
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