Humanité du planteur

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1. Introduction

Compréhension scientifique de l’Homme :

• L’homme comme objet de sa propre observation, quête de connaissance qui existe ailleurs qu’en Occident
• 10ème siècle, les Masalik
• 14ème siècle, KHALDUN ibn, Discours sur l’histoire universelle (al-muqaddima), 1382_1967
• Références (voir photo)

1. Ethnographie

C’est la 1ère phase du travail de l’anthropologue, « fieldwork », collecte de données, enregistrement, classement, traduction.

B. Ethnologie

Phase ou l’on analyse, synthétise et interprète ce que l’on observe dans une culture données en rapport avec les connaissances dont on dispose sur les autres sociétés.

C. Anthropologie

JJR : « Quand on veut étudier les hommes, il faut regarder près de soir; mais pour étudier l’Homme, il faut apprendre à porter la vue plus loin; il faut d’abord observer le différences pour découvrir les propriétés »

Levi-Strauss : «  l’anthropologie est la connaissance globale de l’homme. Ses conclusions sont valables pour toutes les sociétés humaines, depuis la grande ville moderne jusqu’à la plus petite tribu mélanésienne » Anthropologie structurale, 1958

D. XIXè siècle

Savoir et pouvoir :

• besoins stratégiques
• Besoins économiques
• Besoins politiques
• Besoins culturels

L’école évolutionniste

• L’évolutionnisme est une croyance en un cheminement unilinéaire des sociétés dans le temps

C. XXème siècle : le courant du relativisme culturel

Relativisme culturel : théorie selon laquelle toute culture n’a de sens ou de valeur que dans le contexte qui lui est propre.

Dynamique inventive de toute culture :

Approche émique = point de vue qui s’appuie sur le système de pensée propre aux acteurs locaux. C’est le contraire de l’approche étique qui correspond au point de vue de l’observateur.

Comprendre un système complexe : mécanismes à trouver

Dissocier le Monde mental (the mind) = attitude, préférences, logique, imagination) de l’environnement

Illusion de l’homogénéité

Quanti - quali

La prise en compte de la dimension formelle & informelle

Anthropologie et histoire des organisations occidentales :

1930-1960 : Anthropo industrielle

• 1927 : productivité à la western electric
• 1949 : changement technologique chez IBM
• 1952 : Relations informelles dans une ligne d’assemblage automobile
• 1955 : Edward T. Hall, The silent language

Anthropologie organisationelle

• 80’s : anthropologie et Business School (US, Danemark, Chine, Australia)
• 90’s : Anthropologie associé au design
• Années 2000 : Anthropologie & business

 (Intel 15, Microsoft 7, GM, Kodak, HP)

Méthodologie anthropologique en entreprise

Objet d’étude anthropologique en entreprise (objets & méthodes)

Observation de votre environnement

• Apprendre à observer ce qui nous étonne
• Décentrez le regard, désembuez-le
• Retirez au maximum les pré-conçues et automatismes

Holisme & individualisme :

Holisme : la société détermine et contraint les actions individuelles et l’individu est conditionné par sa culture et obéit à des logiques qui le dépassent.

Individualisme : Les individus produisent la société par agrégation d’actions, l’individu est un être rationnel qui fait des choix stratégiques.

1. Identités & culture

1. Identité individuelle

Définition : C’est le caractère de ce qui demeure identique à soi-même. C’est le fait, pour un individu, d’être reconnu comme tel, sans confusion.

Pour les psychologues :

• Erikson (1972) : « c’est le sentiment subjectif et tonique d’une unité personnelle et d’une continuité intemporelle »
• Piaget (1970) : « la socialisation donne. À l’individu les moyens de s’identifier lui-même ou de se différencier des autres »

Pour les sociologue et anthropologue, l’identité est un paradoxe :

• Ce qui me rend unique : comme aucun autre
• Ce qui me rend identique : semblable à d’autres

Sociabilité primaire et secondaire ; famille & communauté

Laplantine, Transatlantique entre Europe du Nord et Amérique du Sud, 1994 : « Nous avons tous le potentiel d’être traversé par des flux multiples »

Etre humaine construit par strates successives.

Confucianisme : noeud de relations

Edgar Morin : l’identité comme « Unitas multiplex »

Schéma de construction de l’identité individuelle :

• Histoire familiale
• Profession
• Convictions spirituelles et religieuses
• Activités/loisirs
• Réseau relationnel/ classe sociale
• Engagements politiques

B. Identité collective

Claude Clanet, 1993 : « l’identité, c’est un processus en devenir, en fonction d’adhésions et d’identification (…) mais aussi en fonction d’oppositions (dace) aux manières de faire, d’être, ou de penser de communautés voisines »

Communauté : groupement d’individus qui partagent des liens fonctionnels et des attaches émotionnelles et qui vivent dans une dépendance mutuelle.

« Stratégie identitaires » :

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