Activité : Données sismiques et distinction lithosphère-asthénosphère
Résumé : Activité : Données sismiques et distinction lithosphère-asthénosphère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kopsd2006 • 14 Mai 2023 • Résumé • 385 Mots (2 Pages) • 342 Vues
SIEWE DJIEKAM Kris 1G1
Activité : Données sismiques et distinction lithosphère-asthénosphère
1) La vitesse des ondes sismiques augmente en même temps que la profondeur (km), plus c’est profond plus la vitesse augmente plus les roches sont rigides.
2) Vers 100km de profondeur la vitesse diminue jusqu’à environ 200km puis réaugmente, cette anomalie est appelée LVZ (Low Velocity Zone) c’est une zone du manteau d’une centaine de kilomètres d’épaisseur qui dévie les ondes soulignant ainsi un changement transitoire des propriétés physiques des péridotites du manteau. Pour la vitesse onde P et S cette zone se situe entre 100 et 200km.
On sait que la roche est rigide, plus la vitesse augmente, or ici, la vitesse diminue donc on peut émettre l’hypothèse que sur les roches se situent entre 100 et 200 km de profondeur sont moins rigides. On peut supposer qu’un changement de milieu avec changement de température et des propriétés physiques du manteau pourrait expliquer le fait que les roches soient moins rigides dans cette zone.
3) Grâce aux documents, nous pouvons en effet valider notre hypothèse, car plus la température augmente plus les roches sont ductiles (=capacités d’un matériau à se déformer sans casser). Cette augmentation de température augmente la déformation des roches, ce qui implique qu’elles sont moins denses et moins rigides (=capacités d’un matériau à se déformer en cassant) et en conséquence, la vitesse des ondes dans cette zone-là diminue.
4) Ces données ont contribué à renforcer l’existence d’une enveloppe superficielle rigide (soit la lithosphère), qui n’est pas la croûte, qui se distingue de la zone sous-jacente (soit l’asthénosphère) car :
- On sait que la vitesse diminue entre 100 et 200 km de profondeur, ce qui implique des changements de propriétés physiques étant donné qu’on est dans le manteau.
-De plus on sait que les ondes P sont apparus 2sec plus tôt à la station Tongas qu’à Fidji pourrait impliquer que le fait d’avoir une fausse océanique soit plus proche de la fine couche de lithosphère (car elle est moins épaisse au niveau des océans) et donc plus proche de l’asthénosphère. Ce qui explique l’arrivé plus tôt, car même si la vitesse est moins rapide dans l’asthénosphère, il y a des lithosphère à parcourir pour aller jusqu’à la station Tongas que pour aller jusqu’à la station Fidji .
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