Texte de concours d'éloquence thème "faut-il partir loin pour voyager ?"
Discours : Texte de concours d'éloquence thème "faut-il partir loin pour voyager ?". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar blablamdp • 22 Février 2024 • Discours • 619 Mots (3 Pages) • 166 Vues
Mesdames et Messieurs, honorables auditeurs, je vous convie aujourd'hui à un voyage, non pas dans les contrées lointaines de par le monde, mais plutôt dans le royaume enchanté de l'imagination. Car, n'est-il pas vrai que les enfants, avec leurs rêves sans limites, parcourent des mondes extraordinaires sans jamais quitter le confort douillet de leur chambre ?
Certes, les adultes, prisonniers de leur morosité quotidienne, pourraient arguer que l'évasion réside dans l'éloignement géographique. Mais détrompez-vous, chers amis, car la plus belle odyssée se trouve souvent au cœur même de nos pensées. Les rêves sont des billets pour des destinations infinies, bien plus puissants que n'importe quel passeport.
Quittons l'idée que seul le lointain vaut la peine d'être découvert, car chaque coin de rue peut cacher un trésor insoupçonné. Là où les adultes voient la monotonie, les enfants discernent le merveilleux. Loin des kilomètres, c'est l'esprit qui voyage, transformant le quotidien en une aventure éblouissante.
Dans ce périple imaginaire, nos bagages sont faits de rires, de rêves, et de quelques jeux de mots farfelus. Oublions la pesanteur de l'âge adulte et laissons-nous porter par les ailes de l'humour fin, car même au cœur de la routine, un sourire peut être une escale inoubliable.
Ainsi, mesdames et messieurs, je vous propose de partir loin, mais non pas dans les contrées lointaines de la géographie, mais dans l'infini territoire de l'imagination. Car, après tout, la vraie question n'est pas de savoir s'il faut partir loin pour voyager, mais plutôt de s'interroger sur la capacité à voyager avec son esprit, là où aucune distance ne peut entraver notre quête infinie de bonheur.
Enfant, nous voyageons avec notre imagination
Adulte par la fiction.
Enfant, on voit la mer dans les flaques
Les étoiles dans les lumières de la ville
Et le soleil dans les lamapadaire
Adulte c’est par la pub que ce dessine notre souhait de partir,
Nos échos d’une vie d’envie et
Nos frissons d’aventures
Enfant, c’est sur le chemin de l’école que je réalise mon plus beau voyage. Je découvre les affiches sur la vitrine de la boulangerie, où maman vas, je vois les fourmis sur le bord trottoir et j’admire la beauté des oiseaux qui volent au-dessus des nuages.
Adulte j’ai fait toutes les rues à côté de chez moi. La boulangerie a fermé, les fourmis sont écrasées et je me suis rendu compte que les oiseaux sont des avions…
Enfant, je me contente de la sortie au parc pour voyager.
Adulte, je connais tous les parcs.
Enfant…
Adulte, je ressens le besoin énorme de partir.
Il me manque de l’argent, de l’organisation et du courage.
Mais je ne veux plus attendre la séance cinéma pour m’offrir un moment dans un autre monde.
Je veux vivre des expériences. Rencontrer les personnes de qui ont parle dans mes BD d’enfance, voir les aurores boréales en Islande, entendre la bossa nova au Bottle’s à Rio de Janeiro.
Je veux voir ce que l’on ma promise dans les films, dans les livres et dans les anecdotes.
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