Commentaire de la scène d'exposition de Cendrillon

HUMBERT SAMUEL

2nd5

                                  Commentaire de la scène d'exposition de cendrillon

Dans un  premier temps nous verrons comment les personnages sont caractérisés. Nous nous intéresserons d'abord au personnage de la très jeune fille. « Alors parfois la très jeune fille se sentait obligé de faire comme si elle avait très bien compris », « La très jeune fille promit cette fois là d'être encore plus attentive que les autres fois ». Dans ces citations nous pouvons voir la répétition d'une insistance : «la très jeune fille », « très bien compris », « d'être encore plus attentive », on voit que cette situation la pèse et l'influence. Elle n'a plus de discernement.

« T’as tout le temps envie de dormir, c’est ça que tu as dit ?  Ma chérie il faut que je te dise que je vais bientôt mourir. . Je le sais ça, que t’as tout le temps envie de dormir. Chérie je vais m’en aller… . Et que t’es fatiguée Tu sais, je vais m’en aller pour toujours. Et que tu dors le jour ?… Je le sais ce que tu dis ? » dans ces citations on peut voir une incompréhension entre la mère et sa fille qui se caractérise dans un dialogue de sourds. On sent que la petite fille est certaine de comprendre les paroles de sa mère grâce à la répétition de « je le sais ».

Intéressons-nous maintenant à la mère. « Ma chérie il faut que je te dise que je vais bientôt mourir » «  je vais m’en aller », la mère est très limitée dans ses propos comme le montre son champ lexical très funèbre (« murmurant », « quasiment inaudible », « très faible », »ferme les yeux. » Elle est la caractérisation de la mort.

Voyons enfin le personnage du père. Le père de la très jeune n'intervient qu'une fois, dans une didascalie : « Le père de la très jeune fille entre. Il entraîne sa fille vers la sortie ». Le père est caractérisé par l'absence de dialogue, il n'aide pas sa fille et la laisse seule avec son incompréhension.

Nous allons maintenant aborder comment le sujet de la pièce est amené dans cette scène.

Le sujet de la pièce traite de l'incompréhension face à la mort de la mère. Cette incompréhension est montrée à travers le faux dialogue des lignes 9 à 19. On remarque aussi un décalage entre la nouvelle tragique « la dernière fois qu'elle la verrait » qu'on annonce à la jeune fille et sa volonté de rassurer sa mère « ça te ferait mourir en vrai. Ne t’inquiète pas maman, je ne te laisserai pas mourir en vrai », « N'aie pas peur ». Ce décalage est appuyé par le registre familier (« c'est grace à ça que tu ne mourras pas en vrai ») chez la fille, qui rend le drame plus léger.

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