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La liberté d'expression dans le rap français: le cas freeze corleone

Mémoire : La liberté d'expression dans le rap français: le cas freeze corleone. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Octobre 2024  •  Mémoire  •  5 691 Mots (23 Pages)  •  100 Vues

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Sommaire

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Table des matières

Introduction générale        2

1. Polémique du rappeur Freeze Corleone autour de la liberté d’expression        4

1.1  De la censure à la liberté d’expression en France : les origines        4

1.1.1  L’apparition des premiers droits et l’inscription de la liberté d’expression dans la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen        4

1.1.2 Fluctuation de la liberté d’expression entre garantie de certains droits et censure pendant la IIIème République et les deux guerres mondiales        5

1.1.3 Garantie de la liberté d’expression depuis son inscription dans la constitution de la Vème République et ses manifestations en France de nos jours : limites, menaces et implication des artistes        7

1.2  Le rappeur Freeze Corleone et l’implication de son rap dans la liberté d’expression        8

1.2.1  Carrière musicale : ascension, discographie et influences        9

1.2.2 Complotisme : les codes 667, dates mythiques        11

1.2.3  Analyse des textes et références selon le premier aperçu de l’opinion publique        12

1.3  Controverses autour du rappeur Freeze Corleone quant à sa liberté d’expression        13

1.3.1 Accusations d’antisémitisme, d’apologie du nazisme, du terrorisme        14

1.3.2 Interdictions de concerts et enquêtes judicaires        16

1.3.3  Critiques par certains membres du gouvernement et de l’Assemblée nationale        19

2. Les différentes opinions sur la rhétorique du rappeur Freeze Corleone        21

3. Freeze Corleone face à l’instrumentalisation de la liberté d’expression en France        28

Conclusion générale        38

Bibliographie        40

 

          

Introduction générale

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Dans la société actuelle, la parole est devenue un droit pour tous et protégé par la majorité des grandes institutions internationales. Que ce soit l’ONU, la Convention Européenne des droits de l’homme ou la Déclaration universelle des droits de l’Homme, tous protègent la parole, dans la mesure où elle est considérée comme une arme, une façon pour chaque personne de faire passer ses opinions, ses idéaux. Cette parole, ne se résume pas qu’à la version orale de l’expression, elle touche également l’aspect écrit et mimique. A ce niveau, la parole prend une tout autre dimension, elle devient une forme de l’expression humaine regroupant à la fois des caractères oraux, écrits et mimiques. Considérée comme une forme de l’expression humaine, elle a permis l’émancipation de la science en s’appuyant sur la logique et les faits réels sans oublier la séparation de la science et de la religion. Aussi grâce à la parole, on a assisté à la libération de nombreux Etats qui, à la base étaient victimes de maux, de martyres ou de persécutions à l’image de nombreux Etats d’Afrique après la colonisation, qui grâce à des artistes et auteurs démystifièrent le coté malsain de cette colonisation et accélérèrent ainsi les mouvements d’indépendance. On observa également cette même situation en France lors de la Révolution française de 1789. Lors de cette révolution les écrivains et philosophes français du XVIIIème siècle comme Diderot, Montesquieu ou Jean-Jacques Rousseau, se sont servis de la parole, bref de l’expression pour démystifier le pouvoir royal de Louis XVI qui de son règne privait la société de tous ses droits, persécutait les classes minoritaires et jouait donc le rôle de tyran, de maître suprême. Ce n’est qu’à partir de la Révolution française de 1789 que les droits des citoyens français existeront de façon officielle, d’où l’inscription de la liberté d’expression dans la déclaration universelle des droits de l’Homme. A partir de cette date en France, on assistera à de nouvelles réalités, les citoyens participeront davantage à la vie et à la politique de la nation, ils exerceront généralement la majorité de leurs droits reconnus par la déclaration universelle des droits de l’Homme, en particulier le droit à la liberté d’expression qui permettra de s’exprimer librement, de faire part de ses opinions sans risque de censure, de boycott. En France de nos jours, cette liberté d’expression a évolué, elle touche presque tous les domaines de la vie : artistique, journalistique, sociétal, politique. La liberté d’expression est considérée comme le pilier de tout régime démocratique, et la France œuvre pour son maintien. Cela dit, l’expression “Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres” résume les limites à ne pas franchir dans l’exercice de sa liberté d’expression. C’est pourquoi on assiste à plus en plus de censure de nos jours, de poursuites judiciaires d’individus ne respectant plus les limites de leur liberté d’expression. C’est dans ce paysage de contradictions qu’apparait le rappeur Freeze Corleone, un rappeur aux multiples accusations suscitant la polémique à travers la portée que peuvent prendre ses textes. De son vrai nom,

Issa Lorenzo Diakhaté, le rappeur d’origine Sénégalaise aborde en effet plusieurs thèmes : terrorisme, nazisme, propos antisémites, pour ne citer que ceux-là à titre infâme. A ce stade de l’analyse, la question est pour nous de savoir : « Dans quelle mesure le rappeur Freeze Corleone suscite-t-il la polémique autour de sa liberté d’expression » ? Pour répondre à cette question nous aborderons exactement trois parties. Dans la première partie qu’est l’état des lieux nous commencerons par les origines de la liberté d’expression en martelant comment cette liberté a évolué de la censure à un droit fondamental, ensuite nous parlerons du rappeur

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