La Comedie Sert Elle Uniquement Pour Divertir
Note de Recherches : La Comedie Sert Elle Uniquement Pour Divertir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hassan42 • 6 Mai 2015 • 751 Mots (4 Pages) • 1 144 Vues
2) Un divertissement est une activité qui permet aux Hommes d'occuper leur temps libre en s'amusant et de se détourner ainsi de leurs préoccupations.
Genre intermédiaire entre la comédie comique et le drame, la comédie devient « sérieuse » lorsque le souci de la nuance se manifeste à la fois dans le choix des personnages (des individus ni tout à fait bons ni tout à fait méchants et intéressants en eux-mêmes) et dans la description de leurs relations interpersonnelles (d'une plus grande complexité psychologique) ; en même temps, les événements relatés se conforment davantage aux critères de la vraisemblance. Le jeu d'acteur comme l'écriture s'inscrivent alors dans le style du réalisme. Le rire n'est plus omniprésent dans la comédie sérieuse, mais il n'en disparaît pas pour autant. Plus individuel, plus fragmenté et plus instable (on rit et on pleure du même personnage), il change, en réalité, de nature : au lieu d'être spontané et d'exprimer un jugement social, comme dans la farce, il se transforme souvent en sourire, devient ironique, grinçant ou amer, ne réagissant plus simplement à des situations comiques mais à une forme d'humour plus subtile.
Lorsque les meneurs d'intrigue, qui n'appartiennent pas (ou pas tout à fait) au parti des « bons », sortent victorieux au dénouement, le rire se fige, et le ton vire au grinçant, comme chez Machiavel (la Mandragore) ou, bien plus tard, chez Henry Becque (la Parisienne), ou encore dans la « comédie rosse » de l'époque 1900. De même, le rire cesse brusquement pour céder la place à une émotion, gaie ou triste, lorsque l'intrigue, mettant en difficulté un héros sensiblement plus crédible et plus attachant que le « type », prend un tournant dramatique : ainsi en va-t-il de la « comédie » espagnole du Siècle d'or (Lope de Vega), des tragi-comédies de Corneille, du Misanthrope et du Dom Juan de Molière, ou du théâtre romantique.
L'inspiration purement poétique de certaines comédies « sérieuses » introduit le fantastique. Un monde décalé de la réalité surgit, qui se distingue soit par son écriture délibérément lyrique, soit par les êtres extraordinaires (voire féeriques) qu'il met en scène. Le répertoire classique en offre de nombreux exemples : le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, Fantasio de Musset, Léonce et Léna de Georg Büchner, La guerre de Troie n'aura pas lieu de Giraudoux…L'équilibre instable entre ces deux sortes de ressorts – comique et dramatique – représente un autre cas particulier de la comédie sérieuse. Ainsi dans les pièces de Tchekhov la peinture d'une société en décomposition, avec sa galerie de personnages pitoyables, oscille-t-elle constamment entre le grotesque et le tragique. Le recours aux scènes comiques dans le cadre « sérieux » d'une analyse sociale a été largement utilisé par le théâtre didactique. De Bertolt Brecht à Armand Gatti, les auteurs y renouent avec les principes traditionnels de la simplification pour créer des « types » nouveaux, appelés à illustrer la critique de la société moderne.
Par ailleurs, le rire devient ambivalent face à la représentation cruelle de la condition humaine dans le théâtre de l'absurde de Samuel Beckett ou d'Eugène Ionesco. Les
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