Incipit de Zola

Incipit (chap 1)

Zola

Contextualisation : Début du roman. Présentation de Roubaud, sous chef de gare. Il arrive dans la chambre qui appartient à la compagnie des chemins de fer, ouvre la fenêtre. C’est un prétexte pour décrire l’extérieure. Dans l’assommoir, Gervaise fais la même chose.

Texte :

Plan : I)Un incipit traditionnel/naturaliste

A)Fonction informative

B)Fonction programmatrice

II)Une transfiguration artistique

A)Une exagération

B)Un tableau impressionniste

Problématique :

Lecture analytique :

I)Un incipit traditionnel/naturaliste

A)Fonction informative

Entrée in media res : directement dans l’action : verbe d’action « posa », « s’accouda » au passé simple + mouvement marqué par le gérondif « en entrant ».

Roubaud : sous chef de gare, milieu populaire, appelé que par son nom , absence de Monsieur, inconnu du prénom, appellation familière + « Mère Victoire » : familière voire populaire.

Un repas sommaire : « pain d’un livre, le pâté et la bouteille de vin » : précision du repas qui renvoie aux ambitions naturaliste.

Il habite dans « la chambre » : un pièce unique qui renvoie à sa précarité.

Suite à un prétexte naturaliste « la chaleur était suffocante » qui légitime l’ouverture de la fenêtre te la description qui suit.

Précisions des lieux, véritable topographie. -3 lieux importants dans le roman « la chambre » qui est situé précisément avec des indications spatiales « impasses Amsterdam », « derrière la maison de droite », « la fenêtre au 5ème à l’angle du toit » : zoom qui se fait sur cette chambre. La chambre est le lieu où l’action et les meurtres se lancent.

-«Le quartier de l’Europe » : en face de la rue de Rome, « à gauche », « les halles », « le pont de l’Europe », « à droite », « tunnel des batignoles »(quartier réel),«Argenteuille, Versailles »(ville réel).

-« la gare » : référence au rail : « les grandes lignes », « les doubles voies », « les 3 postes d’aiguilleur».

Quartiers Europe/Gare : place le roman dans le milieu populaire, naturaliste que va étudier Zola.

Eléments juxtaposé qui témoigne la volonté de précision de Zola.

B)Fonction programmatrice

Un élément symbolique est annoncé : « un grand signal rouge taché le jour pâle » : qui renvoie au meurtre de séverine (chapitre 11 : « immobile […] parquet »).

Symbolique du rail : description : « se ramifiaient, s’écartaient, allaient se perdre » : le rail est le point de départ du roman qui conditionne le rapprochement et l’écartement des personnages jusqu’au meurtre qui sont soit dans le train : à proximité

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