Compte Rendu sur la pièce de théâtre Aimer Si Fort de Guy Alloucherie
Dissertation : Compte Rendu sur la pièce de théâtre Aimer Si Fort de Guy Alloucherie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sieros • 27 Mai 2015 • 597 Mots (3 Pages) • 1 058 Vues
Nous sommes ensuite allés voir Aimer si fort tirée de La Maison de la Force d’Angélica Liddell et mis en scène par Guy Alloucherie. Cette pièce de théâtre aura été ma préférée de cette année. Un véritable coup de cœur mais aussi un véritable coup de poing face à cette pièce qui raconte les difficultés d’être une femme. Dans l’épuisement physique d’une salle de sport Angelica Liddell fait de sa solitude, une force. Ce qui m’a directement interloquée c’est le côté satirique de la pièce, raconter des choses violentes avec parfois un peu de poésie. J’ai apprécié les moments de pauses où les comédiens prenaient la parole en évoquant certaines parties du livre d’Angelica Liddell en donnant leurs avis. C’était particulièrement intéressant de voir les réactions des uns et des autres. Il y avait ceux qui étaient compatissants, d’autres qui ne comprenait pas pourquoi une telle violence, une telle noirceur dans ses propos et même dans sa propre mise en scène de la pièce.
Aimer si fort est une claque par les histoires qu’elle évoque. Des passages très durs comme celui des viols et des meurtres atroces et incalculables dans la ville de Juarez au Mexique. Cette histoire a été illustrée de façon cinglante avec l’élection de « Miss chihuaha ». Il y avait une présentatrice souriante et heureuse de l’évènement en question. Des jeunes femmes se tenaient derrière elle dans des robes blanches et attendait d’être appelés. La présentatrice les appelait chacune leurs tours, et toujours en souriant donnait une pancarte avec une description ignoble tel que « Salope » etc, et décrivait la manière dont elles avaient été assassinées et marquait l’endroit avec de la peinture rouge. Beaucoup de scènes illustraient de cette manière la condition des femmes dans cette région du Mexique. La puissance de la mise en scène a été marquée par la présence de neuf femmes et seulement deux hommes parmi elles. Il y avait une variété de talents chez les comédiens : une cordiste, des acrobates, des danseuses…La pièce de théâtre à eu un crescendo déstabilisant. Les comédiennes qui trouvaient le texte « triste » mais « beau » l’ont trouvé de moins en moins « poétique » et tout ceci se mêlait avec des mots de plus en plus rudes.
Le décor était intéressant par sa rigidité : des briques, du « sang », des piles de charbon, des matériaux bruts qui faisaient contraste avec les robes de mariés portés quelques temps par les comédiennes. Des matériaux qui font référence aux paysages Nordique, le Pas-de-Calais, basée sur la culture commune de la compagnie. Les costumes étaient variés, les deux hommes de la pièce ont même finit par revêtir une robe de mariée dans une scène très marquante où ils se font aspergés de sang.
« Aller jusqu’au bout de sa force » était la ligne droite, l’objectif des comédiens sur scène. Ils avaient chacun leur manière d’atteindre ce but. Une jeune femme atteinte d’une maladie générative qui avait des difficultés à marcher avait pour but de pouvoir traverser le plateau d’elle-même. Une autre femme avait pour objectif de se déshabiller sur scène en parlant au public en évitant que le son
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