Art Engagé
Mémoires Gratuits : Art Engagé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Octobre 2013 • 996 Mots (4 Pages) • 2 227 Vues
Art défendant une cause, prenant position au sujet d'une problématique.
L'art engagé est présent dans pratiquement toutes les oeuvres. On ne s'en rend pas forcément compte mais chaque création comporte généralement un message, plus ou moins implicite.
Et la question que nous nous sommes posés ici est "Les arts engagés ont-ils ou pas le pouvoir d'influencer le monde ?".
Pour réponde du mieux possible à cette problématique, nous allons tout d'abord définir en quoi, exactement, consiste l'art engagé. Nous traiterons ensuite, grâce à des exemples variés, trois domaines où l'engagement est présent en France : la littérature, le cinéma et la chanson. Enfin, nous exposerons notre avis quant au pouvoir de l'art engagé sur le monde : ses forces et ses faiblesses. 1. L'engagement, qu'est-ce que c'est ?
La notion d'engagement renvoie à de multiples significations, apparemment très lointaines : deux personnes qui s'engagent l'une envers l'autre, un automobiliste qui s'engage à une intersection, un militaire qui s'est engagé pour dix ans, un entrepreneur qui s'engage à respecter tel délai dans une construction, un intellectuel qui s'engage pour une noble cause...
2. Quel est le rapport entre ces exemples ?
Ce qui lie ces exemples, c'est que dans tous, on s'engage soi-même : on ne parle pas d'engagement lorsqu'on engage quelque chose ou quelqu'un d'autre. C'est prendre une décision libre, qu'on n'est pas obligé de prendre, en risquant un peu pour soi-même et surtout en assumant les conséquences. L'engagement repose donc sur la liberté.
3. Quels sont les risques qu'une personne peut avoir si elle s'engage ?
En effet, que gage celui qui s'engage ? Qu'a-t-il à perdre dans le fait de s'engager ? Ou plutôt, que signifie exactement le fait que ce qu'il gage, et donc en un sens ce qu'il a à perdre, c'est lui-même ? S'engager, c'est prendre des responsabilités face au monde... Un rapide retour aux exemples donnés plus haut montre la grande diversité des risques liés respectivement à ces engagements. L'automobiliste risque l'accident, pour lui et pour les autres. En ce qui concerne l'intellectuel, à notre époque et dans notre société, il prend le risque de se tromper ou de se rendre compte que la cause qu'il a défendue ne méritait pas de l'être. Autrefois, il pouvait être condamné à l'exil, ou même à mort. Le militaire engagé (par opposition aux anciens « appelés ») perd la possibilité, pendant un certain temps, d'avoir une autre profession. Quant à l'entrepreneur, il risque normalement une certaine somme d'argent s'il ne respecte pas le délai prévu.
4. Mais alors, « l'art engagé » dans tout ça ?
« L'art engagé », ou « l'art utile », s'oppose à « l'art pour l'art » (c'est-à-dire la recherche du Beau). Ce terme « d'engagement » est popularisé au XXe siècle par Jean-Paul Sartre. Il désigne l'attitude d'un intellectuel qui considère l'art comme le moyen d'exprimer des idées qui ne relèvent pas de l'art en lui-même, par ses œuvres ou ses actes : dire, dénoncer les injustices qui le surprennent. Généralement, les causes défendues ne le concernent pas personnellement. Lorsqu'un artiste veut dénoncer, il a pour devoir de faire de son art un lieu d'interpellation du public en se posant comme défenseur, et de travailler le mieux possible en étant conscient des conséquences
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