Étude de la gravure Les Animaux Malades De La Peste de Gustave Doré
Compte Rendu : Étude de la gravure Les Animaux Malades De La Peste de Gustave Doré. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar licornedu66 • 2 Janvier 2015 • 444 Mots (2 Pages) • 6 329 Vues
L’œuvre :
Cette œuvre est une gravure noire et blanc, réalisée en 1868 par Gustave doré, de dimensions 539x270.
Cette gravure met en scène un groupe d'animaux où le roi est représenté par le lion, le courtisan modèle par le renard, d'autres courtisans par le tigre, le clergé par le loup et un paysan par l’âne.
Au premier plan nous apercevons l’agitation des personnages envers l’âne, qui est au centre de toutes les mutilations, suite au jugement des animaux l’entourant, qui l'ont rendu coupable d'avoir amené la peste.
Leur attitude agressive montre l’oppression que subit l’âne afin d’être utilisé comme bouc émissaire par les animaux agités, craignant pour leur sort.
Le lion, lui, est situé au-dessus des animaux qu’il dirige symbole de son pouvoir.
Sur l’arrière plan de l’illustration, on aperçoit un paysage désolé, ravagé par les dommages de la peste, la présence de la dépouille d’un cerf et d’un vautour montre l’ampleur du désastre.
On peut aussi distinguer deux contrastes différents qui sont la lumière (en blanc) et l'ombre (en noire). Nous apercevons donc un âne se trouvant éclairé d'une lumière blanche qui pourrait être le signe de son innocence et le lion éclairé d’une lumière sombre qui pourrait être le signe de sa culpabilité.
La moralité de cette fable est : «Selon que vous serez puissants ou misérables le jugement de la cour vous rendra blanc ou noir». Elle est illustrée ici par ce contraste. La lumière blanche représente l'innocence du personnage tandis que la lumière noire représente la culpabilité des personnages. Tout cela est lié au jugement de la cour qui est, sur l'image représentée par les animaux se trouvant autour de l'âne.
Le projet de l’artiste est ici de montrer de manière encore plus forte que dans la fable de La Fontaine l’injustice dans la société du XVIIème siècle.
J’ai choisie cette œuvre pour son contraste noir et blanc en accord avec le thème de la fable de La Fontaine, ainsi que pour sa fidèle illustration de celle-ci.
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