Théorie Musicale
Cours : Théorie Musicale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ello333 • 6 Novembre 2018 • Cours • 6 011 Mots (25 Pages) • 666 Vues
THÉORIE MUSICALE
1. La portée
Définition : Ensemble de cinq lignes (et quatre interlignes) équidistantes et horizontales, sur lesquelles on place les différentes figures (notes et silence) qui correspondent aux fréquences et aux durées des sons des instruments ou de la voix.
On compte les lignes (et les interlignes de bas en haut, la première ligne étant donc celle du bas, et la cinquième celle du haut. Au besoin, on peut ajouter une ou des lignes supplémentaires pour les notes les plus aigües ou les plus graves du registre d’une voix ou d’un instrument. Dans le cas des lignes supplémentaires, on les compte de bas en haut pour l’aigu, mais de haut en bas pour le grave (en fait, la logique veut qu’on parle de la ligne la plus rapprochée de la première ou de la cinquième ligne de la portée comme étant la première ligne supplémentaire).
Un ensemble de portées regroupées (qui indiquent les notes à jouer simultanément pour plusieurs voix ou instruments) est appelé système. L’accolade regroupe les diverses portées d’un système. Un système peut comporter deux, trois ou une multitude de portées, dépendant de la composition de l’ensemble pour lequel le compositeur écrit. Ainsi, un duo utilisera deux portées seulement, alors qu’une partition de chef d’un orchestre symphonique peut compter plusieurs dizaines de portées.
2. La clé de sol
Les notes peuvent occuper différentes places sur la portée, permettant de disposer sur une seule portée pratiquement tout le registre instrumental. Pour déterminer de façon précise la place de chaque note, on utilise les clés. Celles-‐ci sont disposées dès le début de la portée (donc à gauche) sur différentes lignes. Ainsi, la clé de sol qu’on place sur la 2e ligne de la portée nous indique que la note Sol sera placée sur cette deuxième ligne. Le Fa sera donc juste en dessous, dans le premier interligne, le Mi sur la première ligne, le Ré sous la portée (immédiatement en dessous, touchant même la 1ere ligne, et le Do sur la première ligne supplémentaire en dessous de la portée. Pour leur part, les notes plus aigües seront disposées au-‐dessus de la deuxième ligne. Le Do reviendra donc encore plus haut (dans le 3e interligne) et le
Sol se retrouvera à nouveau vers l’aigu, immédiatement au-‐dessus de la portée.
3. La clé de fa
Elle est utilisée pour représenter les notes du registre grave. On peut la placer sur la 3e ligne, mais l’usage courant l’a fixée sur la 4e ligne, ce qui signifiera que la note Fa occupera elle aussi cette 4e ligne. Le Do va donc se retrouver dans le 2e interligne et le Do plus aigu sur la 1ere ligne supplémentaire au-‐dessus de la portée. Il est à noter que ce dernier Do (appelé do moyen ou do médian) correspond à la fréquence
(hauteur) du Do qui est sur la 1ere ligne en dessous de la portée en clé de sol.
4. Les clés de do (ou clés d’ut)
Même si leur usage est devenu de plus en plus rare, les clés d’ut, ou clé de do sont encore employées pour rendre la lecture plus adaptée au registre de certains instruments. Ainsi, pour l’alto, le cor anglais et le trombone alto la clé de do 3e ligne est toujours en usage, et la clé d’ut 4e ligne sert encore pour le registre aigu du violoncelle, tout comme pour le basson et le trombone ténor.
On peut aussi se servir (essentiellement à des fins de transposition) des clés d’ut 1ère et 2e lignes.
Une curiosité pour finir ce chapitre sur les clés : Il existe une version de la clé de sol
qui, elle aussi, placée sur la 2e ligne, mais avec sous le signe de la clé de sol un huit minuscule, qui nous indique que les notes doivent être chantées (ou jouées) à l’octave inférieure. On appelle cette clé clé de sol ténor.
5. Les sept notes
La nomenclature des notes utilisées en musique
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